Chronologie du processus
Octobre 1988 Émeutes à Alger et dans plusieurs villes du pays ; proclamation de l’état de siège. Des mobilisations (militants berbéristes, islamistes, étudiants, avocats, etc.) dénoncent la répression. Février 1989 Adoption par référendum d’une nouvelle Constitution autorisant la création d’associations à caractère politique et garantissant les droits fondamentaux. Septembre Légalisation de premiers partis politiques.
Juin 1990 Premières élections (municipales et départementales) pluralistes de l’algérie indépendante. Créé en février 1989, le Front islamique du salut (FIS) arrive en tête avec 54,3 % des voix. Mai 1991 Contestation de la nouvelle loi électorale par l’ensemble des partis d’opposition. Juin Mobilisations de militants du FIS ; barricades et affrontements avec la police. Proclamation de l’état de siège ; démission du gouvernement.
Octobre Adoption d’une nouvelle loi électorale.
26 décembre Avec 43,7 % des voix et 188 sièges sur 232 à l’assemblée populaire nationale (APN), le FIS domine le premier tour des législatives.
30 décembre Création du Comité national de sauvegarde de l’algérie, composé de syndicalistes et de militants associatifs. Janvier 1992 Démission du président, dissolution de L’APN, annulation du second tour des
législatives. Création d’un Haut Comité d’état (HCE).
Février Arrestation de milliers de militants islamistes ; premiers attentats et assassinats de policiers. Début de la guerre civile.
4 mars Dissolution du FIS par le tribunal administratif d’alger.
26 août Attentat islamiste à l’aéroport d’alger (11 morts).
1993 Début et multiplication d’actes terroristes revendiqués par le Groupe islamique armé (GIA).
Janvier 1994 Le général Liamine Zéroual est nommé président ; dissolution du HCE.
24-26 décembre Prise d’otages sur le vol Alger-paris par le GIA.
25 juillet 1995 Attentat du GIA à Paris (8 morts).
16 novembre Zéroual remporte l’élection présidentielle avec 61,3% des voix. Novembre 1996 Adoption par référendum de la nouvelle Constitution, qui renforce les pouvoirs du président.