NOTES
(1) Le département des Alpes-maritimes, à titre de comparaison, a repoussé vers l’italie quelque 44000 personnes en 2017.
(2) 41000 expulsions entre 2009 et 2011 (Agence Presse Service reprise par Maghreb émergent, 14 décembre 2012) et 30000 entre 2006 et 2009 (El-watan, 3 juin 2009). Ali Bensaâd les estimait, en 2005, entre 300 et 600 par semaine pour la seule destination de Tinzaouatine à la frontière malienne.
(3) Philippe de Bruycker, Anna di Bartolomeo et Philippe Fargues, Migrants smuggled by sea to the EU: facts, laws and policy options, MPC Research Report 2013/09, Institut européen de Florence ; Commission européenne, Rapport sur l’état des relations Ue-algérie dans le cadre de la PEV rénovée, mars 2018.
(4) Fausse-monnaie, escroquerie, proxénétisme, trafic de stupéfiants ou d’armes finançant le terrorisme…, il s’agit en réalité d’arnaques à la petite semaine, réalisées sur le mode de la débrouille. Voir Yassin Temlali, « Les migrations subsahariennes dans la presse quotidienne algérienne », in Confluences Méditerranée, no 87, 2013, p. 149-162
(5) Mohamed Saïb Musette et Nourredine Khaled, « L’algérie, pays d’immigration ? », in Hommes & migrations, no 1298, 2012, p. 54-69. Les deux chercheurs estimaient alors à 318000 personnes le nombre total d’étrangers en Algérie.
(6) Salim Chena, « L’asile au Maghreb : Quelle reconnaissance pour les exilés subsahariens ? », in Les Cahiers du CREAD, no 97, 2011, p. 111-145.
(7) On peut mentionner, parmi de nombreux exemples, la découverte de 92 corps sans vie (majoritairement des femmes et des enfants) dans le désert entre Niger et Algérie en octobre 2013.