Algérie : vers une grave crise économique
Malade et incapable de gouverner, le président Abdelaziz Bouteflika sera pourtant candidat à un cinquième mandat à l’élection d’avril 2019. Cette perspective est, selon le think tank International Crisis Group (ICG), le reflet d’une paralysie politique faisant obstacle à toute mesure décisive. Aussi, les réformes sont-elles urgentes, surtout pour diversifier une économie dépendante des hydrocarbures et éviter une grave crise dès 2019. « Les nouvelles réalités financières ne permettent plus de maintenir le niveau élevé des dépenses publiques de la décennie précédente qui ont rapidement vidé les caisses de l’état », indique un rapport de l’organisation paru en novembre 2018. Avant de souligner : « À terme, l’algérie ne pourra pas se contenter d’apporter de petits ajustements techniques à sa politique économique », rendant inévitable une renégociation du « contrat social implicite » dans le pays, « à savoir que l’état pourvoit aux besoins d’une population tenue de s’exécuter ». Le rapport de L’ICG est disponible sur : www.crisisgroup.org/middle-east-north-africa/north-africa/ algeria/192-breaking-algerias-economic-paralysis