Un destin démocratique ?
En décembre 2010, le suicide d’un jeune homme d’une région pauvre de Tunisie allait changer le destin tout entier du Moyen-orient, ouvrant la voie aux « printemps arabes ». À la différence de la Libye et de la Syrie, encore en proie à la violence, ou de l’égypte, redevenue autoritaire, la Tunisie semble s’être assuré un destin démocratique (p. 18), avec un éveil des scènes sociale et culturelle inédit (p. 38 et p. 48). Pourtant, le chemin fut rude, entre assimilation ou rejet de l’ancien régime (p. 26), élections et nouvelle Constitution (p. 24), lutte pour la place de la femme (p. 42) et menace djihadiste (p. 32). Neuf années plus tard, vivre au présent reste un défi quotidien pour une majorité de Tunisiens, confrontés au chômage et à la pauvreté (p. 58).