NOTES

(1) La délégation de l’union européenne qui s’est rendue en octobre 2019 à Khartoum s’est flattée d’avoir été reçue longuement par Hemedti, pourtant coupable des pires exactions commises au Darfour depuis vingt ans, et de la sanglante répression contre les sit-in de Khartoum, le 3 juin 2019, ce qui fait s’interroger l’opinion publique soudanaise quant aux intentions réelles de l’europe.

(2) En 2006, avec le soutien de la France, le Qatar avait joué un rôle diplomatique et financier majeur dans un accord de paix avec certains mouvements rebelles du Darfour. (3) Les « printemps arabes » avaient eu un écho à Khartoum, avec une colère estudiantine en 2013, mais qui fut matée dans le sang avec 300 morts.

(4) Il s’agissait également d’empêcher Omar al-bachir de solliciter un nouveau mandat en avril 2020, que guignait Salah Gosh.

(5) Patrick Wintour, « Saudi influence in spotlight as US calls on Riyadh to end Sudan violence », in The Guardian, 5 juin 2019. (6) Yousif Elsamani, « Minerals potential and resources in Sudan », UNCTAD, novembre 2015.

(7) Peter Schwartzstein et Nichole Sobecki, « One of Africa’s Most Fertile Lands Is Struggling to Feed Its Own People », in Bloomberg, 2 avril 2019.

(8) Raphaëlle Chevrillon-guibert, « Le Boom de l’or au Soudan : Enjeux et perspectives pour les acteurs nationaux », in Revue internationale de politique et développement, 2016.