Chronologie du Liban depuis l’indépendance Août 1991
1943 Fin du mandat français (depuis 1920) et proclamation de l’indépendance de la République libanaise. Le Pacte national instaure une répartition confessionnelle des pouvoirs entre chrétiens maronites, musulmans sunnites et musulmans chiites, druzes, grecs orthodoxes et grecs catholiques. 1975 Début de la guerre civile en avril ; la Syrie est présente militairement au Liban. 1978 Israël envahit le sud du Liban ; il se retire en mai 2000. Établissement de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).
1982 Naissance du mouvement chiite Hezbollah en juin. Massacre dans les camps palestiniens de Sabra et de Chatila (Beyrouth) par des miliciens phalangistes en septembre, quelques jours après l’assassinat du président Bachir Gemayel. 1990 Fin de la guerre civile après les accords de Taëf (Arabie saoudite) d’octobre 1989.
Michel Aoun, général des Forces armées libanaises, est amnistié et autorisé à s’exiler en France. Il rentrera en 2005.
1992 Le milliardaire Rafic Hariri occupe pour la première fois la fonction de Premier ministre. Il reste en poste jusqu’en 1998, puis de 2000 à 2004.
1993 Riad Salamé est nommé à la tête de la Banque centrale ; il occupe toujours ce poste à ce jour.
2005 Assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri le 14 février ; les manifestations qui suivent poussent la Syrie à se retirer du pays. 2006 Guerre entre Israël et le Hezbollah en juillet-août.
Mai 2008 Affrontements entre factions armées progouvernement et celles de l’opposition, dont le Hezbollah. Les accords de Doha mettent fin au conflit. 2009 Le fils de Rafic Hariri, Saad, occupe pour la première
fois le poste de Premier ministre.
2011 Début de la guerre civile en Syrie ; des milliers de réfugiés arrivent au Liban.
2015 Début de la crise des ordures ménagères.
2016 Michel Aoun est élu président de la République après deux ans de poste vacant. Son mandat prend fin le 31 octobre 2022.
2017 Crise avec l’arabie saoudite avec la démission
du Premier ministre Saad Hariri, poste qu’il occupera jusqu’en janvier 2020.
Mai 2018 Les mouvements chiites Hezbollah et Amal s’imposent aux législatives.
Octobre 2019 Début des manifestations contre la crise économique et politique.
Mars 2020 Défaut de paiement de la dette publique libanaise.
4 août Deux explosions dans le port de Beyrouth causent la destruction d’une partie de la ville. Le bilan humain est lourd : 215 morts et plus de 6 500 blessés. Et les dégâts sont estimés à près de 4 milliards de dollars par la Banque mondiale. Démission du gouvernement Hassan Diab.
18 août Le Tribunal spécial pour le Liban rend son verdict sur l’assassinat de Rafic Hariri : le chef de l’opération, Salim Ayyash, est condamné par contumace à la perpétuité. Son procès pour d’autres chefs d’accusation est annulé en juin 2021 faute de moyens financiers.
Décembre Inculpation de Hassan Diab pour l’explosion du port de Beyrouth.
2021 La livre libanaise chute de 211 % par rapport au dollar, selon la Banque mondiale. La pauvreté et l’inflation explosent.
Août Conférence internationale d’aide à la population du Liban : les représentants de 33 États, 13 organisations et des porteparole de la société civile libanaise appellent à engager 370 millions de dollars pour soutenir le « Pays des Cèdres ».
Septembre Najib Mikati est désigné Premier ministre.
Une manifestation organisée par le Hezbollah et Amal contre Tarek Bitar, juge chargé de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth, tourne à l’affrontement armé.
Mars 2022 Riad Salamé est inculpé pour enrichissement illicite et blanchiment d’argent.
Mai Les élections législatives affaiblissent le Hezbollah et ses alliés à la Chambre des députés. Najib Mikati est reconduit à son poste.
Juin Tensions avec Israël autour du gaz en Méditerranée orientale ; les deux pays s’opposent sur le tracé de leur frontière maritime.
Novembre Élection présidentielle.