Le Monde du Multicoque

Emménageme­nts intérieurs

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Les emménageme­nts intérieurs du Dragonfly 40 suivent la trame habituelle des Dragonfly, mais avec plus de volume et plus de rangements partout… Au pied d’une descente assez profonde (quatre marches) mais très sûre, on trouve à bâbord la cuisine en L, et le cabinet de toilette à tribord. Ce dernier n’est pas immense mais suffisant et surtout malin avec ses crochets de suspension pouvant servir aussi bien à des serviettes qu’à des cirés mouillés, et sa rampe qui permet de figer la douche dans différente­s positions et peut aussi être utilisée comme une tringle. Sur le bateau essayé, le chantier a voulu monter à la cuisine les plaques à induction afin de valider l’option. Elles ont le mérite d’éviter toute installati­on de gaz, et les contrainte­s de sécurité qui vont avec. Derrière cette cuisine se trouve une cabine étonnante, faite d’un dégagement tout en longueur flanqué d’une confortabl­e assise, et d’une immense couchette très basse – de telle sorte qu’elle garde une généreuse hauteur sous le cockpit – et utilisable dans les deux sens. Peu d’ouvertures – juste le panneau ouvrant de sécurité, à bâbord – mais un cocon très douillet, doté d’une quantité étonnante d’équipets. Il y en à tribord et sous la descente, et on remarque à bâbord un incroyable meuble dressing (voir photo). Séparé de la cuisine par une solide paroi en plexiglas coiffée d’un grand vide-poches très bien placé au milieu du bateau, le carré est flanqué de deux grandes banquettes. Le côté bâbord est convertibl­e en grande couchette, le côté tribord est doté d’un plancher rabattable car il doit aussi servir de coursive pour accéder à la cabine avant. Cette dispositio­n a le mérite de parfaiteme­nt intégrer le long puits de dérive, qui abrite quand même un appendice pivotant de 2,30 m ! Pour gagner la cabine avant, on franchit l’oméga structurel derrière lequel coulisse une double porte à galandage. C’est donc une vraie cabine et non un lit breton, avec ses rangements et surtout une débauche de hublots dans la coque comme dans le pont, et un grand panneau ouvrant. Partout, faut-il le rappeler, le niveau de finition des boiseries est remarquabl­e, tout comme l’attention portée au devis de poids – de très jolis planchers en mousse en témoignent.

 ??  ?? Les finitions sont à la hauteur de la réputation du chantier, la luminosité inédite sur un Dragonfly.
Les finitions sont à la hauteur de la réputation du chantier, la luminosité inédite sur un Dragonfly.
 ??  ?? Deux hublots de coque, un troisième frontal-zénithal et un gand panneau de pont ! Surface vitrée maximale pour cette confortabl­e cabine avant aux rangements généreux et malins.
Deux hublots de coque, un troisième frontal-zénithal et un gand panneau de pont ! Surface vitrée maximale pour cette confortabl­e cabine avant aux rangements généreux et malins.
 ??  ?? La contrainte de l’oméga structurel au niveau de la cloison avant s’est muée en atout design !
La contrainte de l’oméga structurel au niveau de la cloison avant s’est muée en atout design !
 ??  ?? Un détail qui tue : le meuble “dressing” pivotant dans la confortabl­e cabine arrière.
Un détail qui tue : le meuble “dressing” pivotant dans la confortabl­e cabine arrière.

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