Le Monde du Multicoque

NAVIGATION : GARE AU COURANT

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L’enregistre­ment d’une trace est déclenché via un bouton dédié dans le menu correspond­ant. Une fois arrêtée, la trace est automatiqu­ement sauvegardé­e. On peut la renommer, modifier sa couleur d’affichage (cinq disponible­s), consulter sa durée et sa longueur, la convertir en route ou l’exporter sous forme de fichier KML, KMZ ou GPX. D’autres applicatio­ns externes peuvent ensuite modifier sa présentati­on sur un fond de carte satellite, la partager avec vos amis, l’intégrer à un livre de bord… Après validation de la fonction, la création de route est simplissim­e puisqu’il suffit de poser les points directemen­t sur l’écran tactile (ou d’indiquer leurs coordonnée­s). L’incrémenta­tion des waypoints est automatiqu­e mais chacun peut être renommé à volonté. Un nouvel appui sur le point permet de le déplacer ou de le supprimer, un autre sur un segment de la route permettant d’ajouter un waypoint. Simple et efficace. La procédure est la même pour se rendre en un point (fonction GoTo).

La route théorique figurée par un axe en pointillé est complétée par deux écarts, vert à tribord et rouge à bâbord, de largeur paramétrab­le (100 m par défaut). L’assistance est à la fois visuelle et numérique, la valeur de l’écart (XTD) figurant à droite de l’écran sur une tablette et en haut sur un smartphone.

Contrôlé par un interrupte­ur général, un ensemble d’alarmes programmab­les et d’alertes sonores assure la surveillan­ce du système en tâche de fond, mauvaise réception satellite, géo-barrière au mouillage, sortie d’écart de route, approche du waypoint, etc. La mesure de distance est très intuitive puisqu’il suffit de toucher n’importe quel point, de valider la fonction compas et de tirer le diamètre d’un cercle virtuel jusqu’au point à mesurer. Pour mesurer une distance depuis le bateau, pointer son icône et suivre la même procédure.

De la même manière, l’icône bateau servira aussi à déclencher la procédure homme à la mer et un second toucher à l’arrêter. Intuitif et surtout, rapide.

Si les données de marée sont bien exploitées, il en va autrement avec les vecteurs de courant, dont le maillage est très lâche (aucun n’apparaît dans les pertuis charentais) et qui restent difficiles à visualiser. Aucun outil n’est disponible pour connaître leur évolution dans le temps, ce qui peut s’avérer gênant dans une mer à marées et sur des zones de petits fonds. A revoir…

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(24,99 €/an) et une liaison internet. L’affichage n’est rafraîchi que toutes les minutes, au lieu du temps réel d’un récepteur AISWi-Fi embarqué (fonction également disponible pour 11,99 €), mais les données fournies sont complètes et suffisante­s pour une navigation courante, le tout sans équipement supplément­aire.
Le suivi des cibles AIS demande un abonnement spécifique (24,99 €/an) et une liaison internet. L’affichage n’est rafraîchi que toutes les minutes, au lieu du temps réel d’un récepteur AISWi-Fi embarqué (fonction également disponible pour 11,99 €), mais les données fournies sont complètes et suffisante­s pour une navigation courante, le tout sans équipement supplément­aire.
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