Les îles de Guadeloupe en cata de location
Les iles de Guadeloupe
Nichée au creux d’un arc antillais et de sa flopée de destinations mythiques, la Guadeloupe n’a pas à rougir de ses charmes. L’île papillon et son éparpillement d’îles aux caractères affirmés offrent même au marin la promesse d’une croisière plurielle aux escales panachées.
Appétit dévorant, tous penchés sur la table à cartes. Sous les yeux de l’équipage, petit agrégat de voileux en mal de douceurs tropicales hivernales, s’étale la géographie éclatée de la Guadeloupe. La Soufrière, les Saintes, mornes et récifs, Marie-Galante, la valse des tentations titille les fringales de découvertes. Dans la moiteur de la marina de Bas-du-Fort, haut lieu de Pointe-à-Pitre, l’heure est à la composition d’un menu à savourer à l’unisson, entre convoitises et concessions faites à la raison. Deux belles semaines à remplir de belles tranches de navigation et d’escales. Pour mise en bouche, nous optons pour un tranquille saut de puce de trois modestes milles vers l’îlet de Gosier, histoire de s’acclimater joliment, de prendre collectivement marques à bord de Lola Rasta, un vaste Lagoon 45 tout en confort.
L’îlet Gosier, un premier mirage en face de la marina
Incontournable mouillage de la Guadeloupe, la côte du Gosier offre une plaine sableuse sûre abritée derrière une providentielle barrière de corail. La proximité de l’îlet avec Grande-Terre et ses infrastructures touristiques en fait une destination évidemment prisée pour les excursions à la journée et les inconditionnels du jet-ski. Son exploration prend en saveur lorsque tout ce petit monde a regagné hôtels et pensions en fin de journée ou, mieux, en matinée avant le retour du raffut… Une caressante balade s’offre alors au lève-tôt. Jeux de lumière d’un soleil encore bien loin de sa superbe parmi les limbes des cocotiers, l’exubérance florale des flamboyants, gouaille des coqs et assaut d’un phare sentinelle. Belle manière d’entamer notre escapade antillaise !
Outre son élégance, l’îlet du Gosier puis la prochaine escale de Sainte-Anne, 7 milles toujours plus à l’est, ont pour intérêt de nous faire gagner gentiment au vent. La Guadeloupe est placée sous le régime constant des alizés. Pendant la période dite du Carême de décembre à avril, correspondant à la haute saison, ces derniers sont de secteur est à nord-est, généralement force 3 à 5, lors de l’hivernage, de mai à novembre, chargés d’humidité, ils prennent du sud et perdent en régularité. En ce mois de février « hivernal » pour nos latitudes hexagonales, notre équipage doit plutôt composer avec un franc force 5 établi dans la durée, qui génère une mer nettement agitée.
« Avis de forte houle de secteur nord, risque de vagues submersives sur les côtes exposées ! » Le bulletin météo vient rappeler ce matin la précarité de nos rêves de conquête face à l’intangible réalité marine. Nos esprits en vadrouille se tournaient déjà vers La Désirade, partants pour endurer une longue et inconfortable remontée vent debout. L’arrivée de cette houle incongrue vient tout chambouler, état de la mer et programme. L’heure est aux regrets, point de belle Désirade ni de mouillage confidentiel au milieu de la réserve naturelle des lilliputiennes îles de la Petite Terre. Heureusement, la profusion des points de chute nous permet de facilement réécrire l’aventure, voiles au bon plein, le cap est mis sur une destination tout aussi alléchante, Marie-Galante. La traversée confirme la sagesse de la décision, les conditions musclées que génère la rencontre des deux trains de houle gigotent Lola Rasta et son équipage. Aucune voile à l’horizon, les lames scintillantes de lumière caraïbe sont notre unique repère. Seuls et épars compagnons, les exocets viennent nous ouvrir la voie en leurs vols maladroits d’éphémères volatiles. Anse Canot, nord-ouest de Marie-Galante. Quelle rupture après ces 18 milles de gymkhana ! A l’abri des remous atlantiques, la pioche est
Alternative Sailing en Guadeloupe
Après Le Marin en Martinique, la société de location Alternative Sailing, créée à La Trinité en 2012, va étendre son offre sur les Antilles françaises en ouvrant une base permanente à Pointe-à-Pitre à partir de la Toussaint 2021. Outre une gamme complète de catamarans de croisière 38 à 45 pieds au programme clairement orienté vers la croisière récréative, la société bretonne souhaite proposer un choix de monocoques aux qualités sportives affirmées. Le premier élu devrait être un Pogo 36. Alternative Sailing, loueur et sponsor dont les couleurs sont portées dans la Mini-Transat depuis trois éditions, entend ainsi perpétuer un des fondements de son ADN : l’amour de la régate et des bateaux qui vont vite. www.alternative-sailing.com
Navigation à vue dans les îles de la Guadeloupe. Face à nous, les Saintes.