Mobilier en sandwich pour devis de poids tenu !
Coques et nacelles
Avec ses six hublots verticaux, dont quatre pour la seule face avant, la nacelle est lumineuse et offre une bonne aération. L’espace est compté, mais plutôt bien agencé. La sellerie est confortable, et tout le mobilier en composite. Ici, la chasse au poids est partout ! Sur bâbord, une longue banquette accueille facilement trois adultes en face de la table escamotable. Les autres convives prendront place sur le banc, également amovible, et sur le pouf de la table à cartes. Derrière l’épontille bâbord (en carbone, elle fait aussi office de main courante), l’habituelle bannette de quart, autre signature du chantier, ici présente avec une hauteur sous barrots augmentée. Sur tribord, une cuisine en L derrière laquelle les victuailles trouvent leur place dans de grands bacs plastiques. C’est simple, efficace, très léger, et on voit tout ce qu’on a d’un coup d’oeil ! La face avant est occupée par une table à cartes, face à la route, au-dessus des switches de batterie. A bâbord, des panneaux d’instruments, et sur tribord un frigo à ouverture zénithale. Les descentes, avec leurs portes étanches, ont été élargies, et leur angle augmenté pour un accès facilité. La coque tribord offre une belle cabine double sur l’arrière, avec un hublot donnant sur la jupe et une profonde penderie. La partie avant se compose d’une bannette simple et de rangements, prolongée par une belle salle d’eau avec une cabine de douche indépendante. La coque bâbord offre la même cabine arrière, et un espace avant modulable selon le souhait du client. Notre modèle y intègre un WC, puis en enfilade un local accueillant une machine à laver, des rangements et un congélateur adossé à la soute à voiles. Les puits de dérive restent visibles dans les deux coques, mais sans gêner les déplacements. Les planchers en carbone sont amovibles partout, et quelques vaigrages en mélaminé ont fait leur apparition, soulignés par des éclairages indirects à LED.
Sur le pont
La circulation d’un bord à l’autre est très fluide et permet d’accéder aux manoeuvres sur chaque bord. Logée entre les winches de la grand-voile, une banquette adossée à la barre d’écoute forme une zone « neutre » qui accueillera éventuellement la table du carré intérieur, avec ses pieds escamotables. Les réglages de la GV se font donc uniquement sur l’arrière, avec des « cam cleats » qui permettent de choquer en grand si besoin. De part et d’autre de la large entrée de la nacelle (ici, en plexiglas souple) se trouvent deux bancs avec leurs coussins, à l’abri du vent apparent. Hélas, elles sont un peu gênées par la présence des écoutes de génois, avec une poulie dans l’assise et un retour vers le winch extérieur. Mieux vaut donc choisir le banc au vent pour être tranquille. Les manoeuvres des voiles d’avant et celles des dérives descendent des ailes latérales vers le winch à portée de main du barreur, en direct et à hauteur d’homme lorsqu’elles sont libres, et via une poulie ouvrante frappée sur l’arrière pour celles qui nécessitent une vraie tension. Les postes de barre sont quasiment symétriques, à l’exception des commandes moteur situées sur tribord. Le barreur est calé dans un siège confortable, déporté au-delà de la coque sur laquelle il a une parfaite visibilité. Les instruments, très lisibles, sont affichés sur deux écrans protégés par la petite casquette de part et d’autre du rouf. Les passavants sont larges et parfaitement sécurisés, avec des mains courantes bien disposées sur les ailes, et permettent de rejoindre le pied de mât où les drisses et ris tombent sur un winch électrique à hauteur d’homme. Deux grands coffres y abritent les pare-battage, amarres et matériel, ainsi que le guindeau et le mouillage dont le poids est ainsi bien centré.
La pointe avant bâbord est ici dédiée au stockage des voiles.