Une petite révolution
85 TC
Moteur, cadre, suspensions, plastiques… Tout est nouveau sur le 85 Husqvarna millésime 2018. Une chose est sûre : la nouvelle petite Husky craque vraiment fort. Déjà une référence en termes de motorisation, le bloc autrichien a été repensé et le résultat est impressionnant. En haut, en bas et à mi-régimes, l’ensemble répond présent avec une souplesse étonnante pour une si petite cylindrée. Il y a fort à parier que les machines autrichiennes vont encore être en supériorité numéraire sur les grilles des kids la saison prochaine. Difficile de se faire un avis objectif de la partiecycle quand on pèse 78 kg, mais même avec un gabarit inadapté, le châssis de cette machine offre des réactions saines. La fourche comme l’amortisseur semblent offrir un bon niveau de confort et de capacité à encaisser les gros chocs. En tout cas suffisant pour permettre à des grandes carcasses de s’envoyer des bons jumps.
125 TC
La 125 a peu évolué et l’on retrouve en piste des qualités que l’on apprécie depuis plusieurs années. Le moteur est parfait avec une vivacité jouissive. La force en bas de ce bloc a imposé une nouvelle référence dans la catégorie. En deuxième, il ressort des virages sans avoir à relancer à l’embrayage. Une fois les mi-régimes accrochés, il ne faiblit plus. Les montées en puissance à la fois progressives et virulentes représentent une arme redoutable sur les appels de sauts. Le châssis offre un package « sans défaut ». Le gabarit « poids plume » permet de se balancer d’un virage à un autre avec une facilité évidente. L’amortisseur assure une parfaite capacité à absorber les chocs ainsi qu’une motricité sans faille. La fourche est en parfait accord avec ce dernier. Les pilotes les plus rapides modifieront peut-être un peu les réglages pour obtenir davantage de fermeté en fin de course.
250 TC
Le quart de litre de la gamme avait été revu en profondeur l’année dernière et cette année, il n’y a pas grandchose à se mettre sous la dent en termes de changements. On retrouve en piste une machine avec une courbe de puissance des plus linéaires. Le moteur est facilement exploitable même si la vivacité de ce dernier couplé à cet ensemble light demande un temps d’adaptation. La fourche offre un maximum de confort. Presque trop? En tout cas, on aurait aimé un poil plus de fermeté pour plus de rigueur sur les grosses cassures. En haut, ça craque fort, plus que le 250 quatre-temps, mais moins que le 450. Boue, sable, SX, MX, rapide, technique… Cette 250 peut se montrer hyper performante sur tous les terrains de jeux. Mais même dans cette configuration moderne qui offre efficacité, polyvalence, souplesse, gnac, allonge, une deux et demie deux-temps
C’est sur le 85 que les ingénieurs Husqvarna se sont concentrés en 2018. Le résultat est plutôt réussi. Le reste de la gamme subit peu de modifications, mais chaque modèle reste très performant dans sa catégorie…
reste une machine qui offre un feeling de pilotage un peu à l’ancienne.
250 FC
Vous cherchez la moto parfaite et performante dans toutes les situations? La 250 FC se rapproche de ce tableau idyllique. L’ensemble est facile à prendre en main. Le moteur est souple, efficace, la puissance passe au sol en toutes circonstances. Les accélérations sont efficaces, l’ensemble allonge à n’en plus finir dans les bouts droits. Côté bouilleur, c’est le zéro défaut. Le châssis joue dans la même cour avec un accord parfait des suspensions qui assurent sur les gros et les petits chocs. Malgré l’inertie engendrée par le quatre-temps, la moto se fait légère et véloce. L’ensemble se montre également des plus sécurisants. Quel que soit votre niveau, à son guidon, vous pourrez exploiter au maximum vos capacités. Une machine à tout faire à tous les niveaux.
350 FC
On ne retrouve pas la même facilité de pilotage au guidon de la 350 que celle que l’on a appréciée sur la 250. Pourtant les caractéristiques de cette dernière se rapprochent plus de la « petite » quatre-temps de la gamme que de la « grosse ». Cette cylindrée demande à être pilotée dans les tours pour obtenir le maximum d’efficacité. Mais comme le bloc offre plus de puissance à tous les régimes, elle demande plus de physique que la 250. Les pilotes les plus affûtés apprécieront ce surplus de puissance et les moins aguerris cette capacité à être piloté sur le couple. En revanche, les pilotes moyens qui souhaitent attaquer devraient être plus à l’aise sur le 250 FC.
450 FC
La motorisation a toujours été le point fort de la firme autrichienne et le savoir-faire de KTM sur un bloc 450 donne un résultat hallucinant. Amateur de sensations fortes, cette balle de guerre devrait vous combler. Du coffre à revendre, des mi-régimes performants et une allonge diabolique, ce bloc ne fait pas dans la demi-mesure. Mais il sait se montrer docile si l’on enclenche le bon rapport de boîte et que l’on fait preuve de doigté avec la poignée de gaz. Si peu de pilotes sont capables d’exploiter de telles performances, nombreux sont ceux qui peuvent se faire plaisir à son guidon moyennant un minimum de métier. Le châssis un poil trop réactif lors du premier run allait mieux après quelques réglages de suspensions. Et une fois au point, c’est un ensemble sécurisant que l’on a entre les mains. Néanmoins, ça reste une grosse moto qui engendre quand même plus d’inertie que les cylindrées inférieures et donc plus de fatigue.
2T ou 4T, la gamme cross HVA 2018 montre peu de défauts…