125 Husqvarna Suttel « Maxime Charlier »

Pour sa dernière saison chez les Juniors, Maxime Charlier évolue comme l’an dernier sur Husqvarna, à la différence près qu’il bénéficie d’une moto passée dans les ateliers de Jérôme Salhi (SR Motorsport) qu’il connaît bien depuis ses premiers tours de roues en 85. « L’an dernier, je roulais avec une moto d’origine et pour ma dernière saison en Junior, on s’est dit qu’il serait intéressant de la confier à Jérôme » , explique Maxime. L’ancien mécanicien de Rinaldi s’occupe également de ses suspensions. Il a notamment remplacé l’air dans la fourche par un kit Andreani à ressort. « Ça nous évite d’avoir une mauvaise surprise en course, poursuit Maxime. Je préfère ma moto de cette année qui marche mieux, mais bizarrement, je prends de moins bons départs et ça

me pénalise beaucoup (ndlr : Maxime part en un). On a cherché des solutions et l’on s’est aperçu que l’amortisseur travaillait mal. On a joué avec la démultiplication et depuis, ça va beaucoup mieux. J’ai fait mon premier holeshot à Pernes- les- Fontaines en deuxième manche donc on est sur la bonne voie. » Maxime est un pilote qui roule avec le coeur. Il n’est pas trop difficile au niveau des réglages. C’est parfois un avantage, mais aussi un inconvénient. Un détail que le pensionnaire du MC Sommières espère corriger à l’avenir. « Je m’adapte facilement. Quelle que soit la moto, je roule. On va dire que j’essaie d’apprendre au fur et à mesure. » En prenant place sur sa moto, je remarque immédiatement un poste de pilotage placé assez haut avec un guidon droit. L’arrière s’enfonce davantage que l’avant et lui donne une position chopper. On connaît l’importance du moteur dans cette catégorie et celui de Maxime a de sérieux

atouts à faire valoir, notamment dans les hauts régimes. C’est certainement celui qui propose l’allonge la plus impressionnante d’autant que les mirégimes répondent présents. Ça pousse fort en haut et c’est logiquement au détriment des bas régimes qui sont moins costauds. Est-ce que cela explique la difficulté de Maxime à s’envoler devant cette année ? La piste d’ernée a conservé les stigmates du GP disputé la veille, notamment dans les descentes truffées de trous. Il est facile d’apprécier la partie-cycle qui se montre assez joueuse notamment à l’arrière. La fourche encaisse parfaitement mais l’amortisseur manque de stabilité dans les trous au freinage. La HVA #324 est un régal à piloter debout avec son poste de pilotage haut et conserve une belle agilité dans les petits virages. À l’heure où vous lirez ces lignes, Maxime aura peut-être gagné son duel avec Benistant (ou Fonvieille) pour le titre Junior. Le pilote HVA poursuivra ensuite l’europe 125 avant de faire ses débuts en 250, il l’espère, dès la saison de SX Tour 2017.

oeuvré, explique Sébastien. Le gros du travail a été fait sur les suspensions et la position car le châssis d’une Européenne bouge toujours un peu plus qu’une Japonaise. Au niveau du moteur, la base est déjà très bonne donc on a juste installé un piston Bud Racing, travaillé la culasse, le cylindre, le dôme et modifié un peu le carbu. » Avec ces changements, Bryan est arrivé en confiance sur l’ouverture de l’europe à Valkenswaard au guidon d’une KTM « verte ». Avec les résultats de notre espoir français : « L’objectif était avant tout de la fiabiliser et de la rendre un peu plus rapide. La boîte de vitesses a également subi un traitement pour la renforcer. On utilise la même moto que ce soit pour la terre ou le sable. On ajuste les suspensions et la carburation, c’est tout. » On retrouve donc une KTM maquillée en tête de l’europe, ce qui n’est pas forcément du goût de l’usine, mais ça, c’est une autre histoire. Pour l’heure,