La préparation en détail

PARTIE-CYCLE ➜ Fourche Öhlins MX48 RXF ➜ Amortisseur Öhlins TTX Flow ➜ Tés de fourche Bud Racing ➜ Roues Bud Racing ➜ Biellettes HSL ➜ Housse de selle Bud Racing ➜ Kit Plastiques Rtech ➜ Guidon Neken ➜ Disques de freins Braking ➜ Plaquettes de freins CL Brakes ➜ Durits de frein Bud Racing ➜ Couronne S Teel ➜ Pignon S Teel ➜ Kit holeshot Bud Racing ➜ Demi-cocotte Bud Racing ➜ Pneus Gibson MOTEUR ➜ Échappement HGS ➜ Culasse Bud Racing ➜ Piston Bud Racing ➜ Durits de radiateurs Bud Racing ➜ Carter d’embrayage Bud Racing ➜ Bouchon de boîte Bud Racing ➜ Sélecteur Bud Racing ➜ Filtre à air DT1 il est temps de voir le résultat en piste. Comme je pouvais m’en douter vu le gabarit de Brian, le poste de pilotage est très bas avec un guidon en arrière. Il faut un temps d’adaptation pour prendre ses marques d’autant que la fourche est particulièrement ferme, voire la plus ferme parmi ses camarades. Un réglage surprenant mais nécessaire vu la vitesse de Brian, que ce soit sur la terre ou le sable. L’amortisseur a tendance à s’enfoncer davantage mais l’ensemble se montre rassurant dans les trous au freinage et sur les parties rapides. Le moteur est quant à lui très proche de celui de Calvin Fonvieille avec beaucoup de force à tous les étages. Si l’on devait les comparer, celui de Brian rend un peu de force dans les bas régimes mais gagne sur les mi-régimes. L’allonge est quant à elle au rendezvous. Ce changement de moto a permis à Brian de prendre désormais ses départs sur le deuxième rapport, contre le premier l’an dernier, c’est dire !

s’est occupé de mes suspensions. Je les préfère assez fermes de l’avant et avec un arrière plus souple. On a beaucoup travaillé avec mon préparateur Off Road Développement qui habite à 200 mètres de chez moi sur les mi et hauts régimes. » Vu la taille et le poids de Calvin, il était important de trouver de la puissance pour sortir devant sur les départs. Plusieurs évolutions ont été testées et il semble que la dernière soit convaincante avec de bonnes sorties sur les dernières épreuves d’europe et de Junior. « J’ai du mal à rivaliser avec un pilote comme Thibault Benistant par exemple qui fait toujours de bons départs et qui a une très bonne vitesse (ndlr : Calvin part en un). Le problème ne venait pas que de la moto,

car je pêche aussi à cause de mon réflexe en sortie de grille. » La KTM #11 a fière allure et rien ne frappe en prenant place dessus. Les commandes sont neutres et le châssis est bien équi- libré laissant tout de même transparaître un arrière plus bas comme le souhaite Calvin. C’est moins prononcé que sur la moto de Maxime Charlier en revanche. En action, le moteur fait forte impression de par son homogénéité. C’est simple, il est rempli à tous les étages et ne montre aucune faiblesse. Il dispose d’un coffre puissant qui lui permet de ressortir des appuis sans user de l’embrayage. Sur la piste détrempée d’ernée, la traction est au rendez-vous pour ensuite lâcher toute la puissance à mi et hauts régimes. À peu de chose près, il n’est pas celui qui possède la meilleure allonge, mais c’est sans aucun doute le plus complet. La partie-cycle est également très bien réglée et met en confiance dans les trous. Ça tient le cap sans mauvaise réaction. Cela s’explique en partie par le gabarit de Calvin qui se rapproche le plus du mien. Néanmoins, on sent l’homogénéité qui se dégage de la KTM #11 qui a été mise au point dans le but d’être efficace au maximum. Pour sa dernière saison en 125, Calvin aura peut-être réussi le pari de décrocher le titre à Mothern avec LR Motorsport. Il se consacrera ensuite sur l’europe 125 où le team VHR l’accueille aux côtés de Scotty Verhaeghe et Jérémy Hauquier.

courses en Europe pour voir l’état du moteur entre les manches. Thibaut a une moto neuve à chaque départ de course, qu’il ait abandonné ou non la manche précédente. » Chaque pièce utilisée est numérotée et le team est obligé de passer l’ensemble alloué pour la saison. Ça va des pièces moteur aux pompes à eau, aux axes de sélecteur ou aux lignes d’échappement. Il est impossible de tricher. Des moyens impressionnants qui n’ont pas déstabilisé le jeune pilote français. « Rouler dans une structure telle que MJC, c’est super car j’ai tout pour réussir. Je ne m’attendais pas à disposer d’autant de moyens. En début de saison, j’ai eu le choix entre deux moteurs. J’ai préféré le moins puissant. On a ensuite travaillé avec le team pour avoir plus de bas régimes (ndlr : carburateur réalésé et démultiplication plus longue). Pour la suite de la saison, on va faire d’autres tests sur le moteur plus puissant pour voir si je peux l’uti-