Le tracé en détail Historique

Lors de notre visite, la texture était parfaite. Une terre végétale en mode pâte à modeler où l’adhérence était excellente. On est en présence d’une belle piste à l’ancienne avec beaucoup de sauts à plat et de petites tables. C’est dynamique, à la fois rapide sur certaines portions et plus lent sur d’autres. Certaines doubles trajectoires permettent de se doubler plus facilement. Il manque une ou deux grosses tables pour se lâcher sur les sauts et une largeur de piste un peu plus importante pour améliorer davantage le circuit. Le dénivelé est également très appréciable avec quelques sauts pour se jeter dans les descentes. C’est en 1985 que le terrain d’écot voit le jour sous l’impulsion de l’établissement Cuenin, bien connu dans la région, et de la famille Curie. À cette époque, la famille Curie possède une exploitation agricole. Leur enfant roulant en motocross 85 cm3, Gilbert Cuenin propose de prendre un de leurs terrains pour le transformer en circuit afin de faire progresser le minot. Le hasard faisant parfois bien les choses, le nouveau maire a promis des aménagements pour les enfants. Ils profitent donc de l’occasion pour lui faire prendre acte de ses paroles. L’actuel site est choisi par les différents partis car c’est à cet endroit que les nuisances sonores sont moindres. Gilbert Cuenin en prend la présidence et l’occupe encore actuellement. « C’est un peu comme mon bébé, je fais le tour du circuit tous les jours avec mon chien qu’il vente, pleuve ou neige. » Le circuit voit sa première compétition organisée en 1987 alors qu’il n’était prévu à la base que pour l’entraînement. De nombreuses demandes dans son entourage ont convaincu Gilbert de se lancer dans les courses. Régulièrement, le premier week-end de septembre est synonyme de motocross sur le circuit d’écot qui accueillera notamment la délégation américaine en 88 avant les Nations. Roger De Coster cherchait un circuit de la même consistance que Villars-sous-écot avant les Nations et emmena Johnson, Lechien et Ward régler les motos à Écot. « C’est un souvenir incroyable, j’avais plus de spectateurs à cet entraînement que pour un cross inter », se souvient Gilbert. Un Minivert y fait étape en 1996 où un certain Steve Boniface domine ses adversaires. Au début des années 2000, le club récupère une parcelle sur la partie basse du circuit pour agrandir le tracé et améliorer l’accueil des pilotes. Malgré la proximité avec le circuit de Villars-sous-écot, aucune animosité, bien au contraire. Les clubs n’hésitent pas à s’entraider quand c’est nécessaire. D’ailleurs, le circuit d’écot a fait partie du MC Villars avant de reprendre son indépendance. « Il vaut mieux un petit chez soi qu’un grand chez les autres », précise Gilbert. Le club espère toujours organiser sa traditionnelle course début septembre à condition de trouver des gens motivés et investis.