MX Magazine

Julien Roussaly

- Par Claude de la Chapelle

Date et lieu de naissance ? « 21 août 1999 à Castres (81). »

Tes trois traits de caractère ? « Discret, gentil, un peu trop, et déterminé, je donne tout pour obtenir ce que je veux ! »

Le dernier film que tu as vu? « “Very Bad Trip”, je ne l’avais encore jamais vu, c’est pas mal. »

Les personnes les plus influentes de ton entourage ? « La plus influente, c’est mon père, il me suit depuis tout petit et il est toujours présent. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à lui. »

Écoutes-tu de la musique pour te motiver avant de rouler ? « J’en ai écouté sur les courses mais plus maintenant. Je préfère rester seul en m’échauffant et en me concentran­t sur la course à venir. »

Ton moment préféré lors d’un week-end de course ? « Après la finale si tout s’est bien passé et s’il y a un podium. Tu te rends compte que le travail paie et qu’on n’a pas fait tous ces sacrifices pour rien. »

Ta plus belle course ? « Cette saison, la finale du ven- dredi soir du SX de Lyon. Je pars en tête et je mène les trois quarts de la course avant de me faire doubler, mais vraiment content de ce podium et de la façon dont j’ai roulé pour finir deuxième. »

Quand tu ne roules pas, quel est ton passe-temps favori? « Être avec mes amis ou faire du sport avec eux: vélo, tennis, foot… j’aime tous les sports. »

Si demain, tu gagnes à l’euromillio­ns, tu fais quoi? « J’aimerais créer un grand complexe avec terrains de MX et SX ouvert tous les jours et je donnerais l’autre partie à ma famille à qui je dois beaucoup de choses. »

Quelle moto rêves-tu d’essayer? « La KTM 250 officielle pour pouvoir la comparer avec la mienne et la faire évoluer. »

Qu’est-ce qui te révolte ? « La politique. »

Ton plus beau souvenir de course ? « Mon premier podium au SX Tour cette saison à Brienon. Personne ne s’y attendait et c’était vraiment super. C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience que je pouvais rouler devant. » Le geste technique qui t’impression­ne le plus ? « Les passages dans les whoops de Stewart au SX de Genève. »

En 85, qui était ton principal adversaire ? « Calvin Fonvieille. On était tout le temps ensemble dans cette catégorie et c’est toujours d’actualité aujourd’hui ! »

Es-tu superstiti­eux ? « Pas vraiment… Juste que je commence toujours par m’habiller du côté droit avant le gauche! »

Quels pays aimerais-tu découvrir ? « Les États-unis, à la découverte du monde de la moto là-bas. » Faut-il forcément un entraîneur pour réussir ? « Je ne pense pas. Il faut surtout être déterminé et se donner les moyens de réussir. Après, c’est quand même bien. Pour ma part, je fais des stages de temps en temps avec Sébastien Bonnal et Thierry Van Den Bosch en motocross et Adrien Lopes en supercross. C’est bien d’écouter les pilotes qui ont de l’expérience comme Fabien Izoird, Flo Richier… »

Selon toi, qui est la prochaine star du MX ? « Je pense que Maxime Grau peut y arriver. Il est bien entouré et pour son âge (12 ans), il est très fort sur la moto. »

As-tu un ennemi juré ? « Non, je m’entends bien avec tous les pilotes. »

As-tu des regrets ? « Non, pas pour le moment. »

Quel est ton rêve ? « Pouvoir vivre de la moto, même si je sais que c’est difficile. »

Jusqu’où irais-tu pour séduire la femme de ta vie ? « Loin… mais elle ne me fera pas arrêter la moto ! » (rires) ■

En 2019, Julien Roussaly roulera dans le Team 2Bmoraco sur des HVA aux côtés de Cédric Soubeyras. Au programme, l’élite MX1 et surtout le championna­t de France SX2 où il peut viser le podium, suivant une courbe ascendante entamée en 2016 avec sa 4e place en Junior. « Il faut être déterminé et se donner les moyens de réussir! »

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