Electronique : les nouveautés Navico
Simrad occupe de nouveau le devant de la scène avec un multifonction d’entrée de gamme qui délaisse volontairement l’ultra sophistication. Mais attention, entrée de gamme ne veut pas dire bas de gamme.
Navico, dont le siège est en Norvège, est une multinationale spécialisée dans les systèmes de navigation pour les marines professionnelles et de plaisance. L’entreprise est présente dans 14 pays, dont la France, et emploie 1 500 personnes. Pour la plaisance, Navico développe trois marques, que sont Lowrance, dédiée particulièrement à la pêche, B&G pour la voile et la compétition, et Simrad pour la plaisance plus généraliste, voile et moteur. Navico détient également la cartographie C-Map. C’est à Palma de Majorque que Navico présentait au mois de mai dernier ses nouveaux appareils. Parmi eux, une gamme de traceurs, appelée Cruise, déclinée en 5’, 7’ et 9’. Avec Cruise, Simrad est parti à contre-courant en proposant des traceurs simples offrant un GPS lecteur de carte et un sondeur, et c’est tout. Ne cherchez pas
à connecter, par exemple, un radar ou un AIS, ou avoir une connexion Wifi, ce n’est pas prévu, ni même un écran tactile. Cela dit, les fonctions que propose Cruise conviennent à une grande majorité de plaisanciers. L’appareil s’installe simplement sur un étrier ou s’encastre dans une console ; l’écran couleur se lit facilement en plein soleil et il est bien sûr étanche.
Un menu très simple
Lorsque l’on branche l’appareil, une page d’accueil apparaît avec des icônes correspondant à la cartographie, au sondeur et à la navigation, les trois pouvant s’afficher en écrans partagés. Les réglages et accès au menu s’effectuent à l’aide du clavier manuel à droite de l’écran. La cartographie (non comprise) peut être indifféremment Navionics ou C-Map, avec une préférence pour C-Map dont Navico est propriétaire. Si l’appareil est simple, le plaisancier pourra néanmoins marquer des waypoints, tracer une route, pointer
un MOB (homme à la mer), ou vous diriger vers le curseur positionné préalablement. La page navigation, qui vient en surimpression de la cartographie, indique le cap, la distance, le temps restant et affiche un compas. Selon la version de C-Map, la fonction de route automatique (Easy Routing) peut être activée. La page du sondeur est encore plus simple. Tout est automatique (mais avec des choix de réglages manuels possibles), la sonde tableau arrière fournie avec l’appareil travaille sur les fréquences 83/200 kHz avec la technologie Chirp. Comme le précise le fabricant, le sondeur couleur est précis et peut parfaitement convenir aux pêcheurs occasionnels. Cruise possède également un annuaire des marées affichant les hauteurs d’eau sur un graphique. Le dernier atout de Cruise est son prix proposé à 468 pour le 5’, 617 pour le 7’ et 802 pour le 9’ mais sans la cartographie. Dans sa hotte Navico présentait également une nouvelle VHF fixe, la RS40, pleine de nouvelles possibilités, et un radar à compression d’impulsions Halo 24 d’une portée de 48 milles.
Trois technologies couplées
Chez Lowrance, une nouvelle fonctionnalité du sondeur nommée LiveSight permet de suivre en direct le mouvement des leurres, de détecter les poissons sur des distances plus étendues que précédemment, notamment avec un angle qui couvre tout ce qui se passe de l’avant à l’arrière du bateau, associé aux technologies déjà connues de vision latérale SideScan et de vision verticale DownScan Imagine, le fond se dessinant avec beaucoup de précision. La sonde LiveSight se fixe sur le tableau arrière. Elle est compatible avec les écrans HDS Carbon de la marque et les multifonctions NSS evo 3 de Simrad. Son prix est de 383 ●