Bénéteau MC 52
Après six années de bons et loyaux services, la MC 5 de Bénéteau lancée en 2013 tire sa révérence et fait place à la MC 52. Plus longue, plus large, plus lumineuse, celle-ci suit le chemin défriché avec succès par son aînée.
Plus large, plus longue, bien dans son époque, la remplaçante de la MC 5 a pris de la maturité sans renier la philosophie de la gamme.
La gamme des Monte Carlo MC tient une place à part dans l’histoire du chantier Bénéteau. La MC 5, lancée au salon de Cannes 2013, a ouvert une voie qui sera suivie en 2014 par une MC 4 puis, quelques mois plus tard, par une MC 6. Chacun de ces modèles à fly fut ensuite décliné en une version S, dépourvue de ce pont supérieur. L’idée d’origine de la gamme MC était de proposer aux plaisanciers des mini yachts calqués sur les grands Monte Carlo Yachts (la division grands yachts de Bénéteau, construits à Monfalcone en Italie), offrant le même niveau de prestation, de luxe et de confort – des bateaux qui préparent l’accès aux grands yachts du chantier. La nouvelle MC 52 arrive donc en territoire connu et devrait confirmer, voire amplifier, le succès de la MC 5 (150 exemplaires vendus). Nuvolari & Lenard, les architectes stars qui ont dessiné toutes les MC, sont reconduits de même que Pierluigi Andreani qui signe l’intérieur. En quoi la MC 52 diffère-t-elle du précédent modèle ?
Plus de volume et plus de longueur
D’abord le bateau est plus long de près de 1 mètre et plus large de 30 centimètres, un accroissement conséquent avec comme résultat beaucoup plus de volume. Esthétiquement, l’étrave a perdu un peu de verticalité, les bordés se parent de grandes vitres en longueur, les superstructures entièrement vitrées ont pris du galbe et du volume, et l’ensemble du bateau a gagné en souplesse. La marque Monte Carlo MC a toujours eu une identité forte, reconnaissable notamment aux hublots de bordé ronds, un élément que le bateau partage avec les grands Monte Carlo Yachts. Mais c’est aussi dans le traitement de l’intérieur, dans le choix des matières et des finitions que les MC se démarquent de la production grand public de Bénéteau. C’est par une passerelle hydraulique rétractable que l’on accède à bord, avec la surprise d’un cockpit chaleureux doté d’une belle banquette en L contre le tableau, entourant une table en teck dépliable, montée sur un pied en inox télescopique. Dans l’angle bâbord de la timonerie, un fauteuil se trouve face à l’arrière et fait
dules séparés par le couloir d’accès au salon, avec à gauche un réfrigérateur domestique vertical, des rangements hauts et bas et un plan de travail en L en corian. Sur la droite, l’autre plan de travail présente une série de rangements, des placards en hauteur, l’évier, une plaque vitro céramique et un four. Les demi-cloisons/rangements qui séparaient la cuisine du salon ont disparu, ouvrant un peu plus l’espace. Les plaisanciers qui connaissaient la MC 5 retrouveront le
même habillage en chêne brossé et les languettes en cuir cousu faisant office de poignée de placard et de tiroir, mais personne ne restera indifférent aux immenses vitres latérales d’un seul tenant qui descendent au niveau du dossier des sofas, offrant une vue exceptionnelle sur l’extérieur.
Un salon avec vue sur mer
Entre la cuisine et le poste de pilotage, le salon se compose d’un canapé en L encadrant une table dont le plateau se déplie et qui sera dédiée aux repas. En face, un second canapé est adossé à un cais
Sur le fly, le poste de pilotage et son unique siège sont très avancés, offrant une excellente visibilité. Le poste de pilotage principal est élégant et sobre. Les écrans de navigation intègrent le Ship Control, qui permet de gérer la totalité des fonctions du bord. son qui dissimule un grand écran plat. Sur l’avant, le poste de pilotage présente une double banquette capitonnée et une console sobre et élégante occupée par deux écrans tactiles intégrant le Ship Control, le logiciel qui permet de piloter et de contrôler tous les équipements et éléments du bord. Le style intérieur est harmonieux, apaisant, tout en étant luxueux et sophistiqué, mariant les plafonds clairs, la sellerie en toile écrue avec les menuiseries en chêne brossé.
La très belle cabine du propriétaire
Au pont inférieur, la partie nuit comporte trois cabines : une VIP à l’avant équipée de lits ciseaux, une guest avec deux lits simples sur tribord et la master traversante à l’arrière. Cette dernière est claire, recevant la lumière naturelle par les deux longues vitres de bordé. Elle dispose d’un dressing, d’un petit salon sur tribord sous le hublot et d’une belle salle de bain avec une douche indépendante. Le style est accueillant, chaleureux intimiste et sobre. En dehors du cockpit et de la plate-forme de bain hydraulique, la MC 52 propose un solarium sur le pont
avant, composé de deux éléments séparés par le puits de lumière qui éclaire la cabine avant. Mais c’est le fly et sa disposition originale qui retiennent l’attention.
Aménagement original du fly
Au débouché de l’échelle d’accès, on remarque le meuble massif contre l’arrière, qui abrite la cuisine d’été, flanquée d’une méridienne. Au centre, le carré est composé de deux banquettes en vis-à-vis, séparées par une table centrale. Elles sont dotées de hauts dossiers qui sécurisent l’endroit tout en délimitant précisément cet espace. Le poste de pilotage est sur l’avant bâbord et ne comprend