Neptune Yachting Moteur

Le courrier des lecteurs

- Benoît Knézevic (Bruxelles)

Propriétai­re depuis l’année dernière d’un semi-rigide italien de 2010 équipé d’un 300 ch Suzuki (300 heures moteur), j’ai navigué tout l’été dernier avec une odeur d’essence persistant­e lorsque j’ouvrais la cale ou au moment de prendre une douche. Je pensais que c’était dû à une durite mal serrée. A la fin de la journée, je retrouvais souvent un peu de carburant mélangé à de l’eau de mer dans le coffre arrière (la pompe de cale ne marchant pas). Cela ne m’a pas plus inquiété. La trappe de visite du réservoir près de la console n’a jamais rien révélé. Lors de la dernière sortie estivale qui a eu lieu sous un fort mistral et une mer agitée, j’ai observé en navigation que l’aiguille de la jauge essence descendait à une vitesse inhabituel­le. Stupeur quand j’ai contrôlé la cale arrière : elle était pleine d’essence ! Depuis, j’ai demandé un check-up complet du bateau à mon concession­naire qui a décelé, après démontage du pont, une corrosion avancée du réservoir en alu de 540 litres sur sa face supérieure. Le conteneur est grêlé de trous à certains endroits. Je m’aperçois avec effroi aujourd’hui que j’ai navigué tout l’été sur une bombe flottante et qu’une simple étincelle aurait pu tout faire sauter. Comment expliquer une telle corrosion au bout de dix ans ? S’agit-il d’un mauvais montage d’origine ? Enfin, ne vaudrait-il pas mieux remplacer le réservoir alu par du polypropyl­ène ?

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Le réservoir en alu de ce semirigide de dix ans présente des signes de corrosion gravissime­s. Plusieurs hypothèses : alu de mauvaise qualité, défaut de montage ou mise à la masse accidentel­le... A l’expert de se prononcer.
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