À l’épreuve de la décharge
Notre test de décharge prouve que la différence de performances avec une batterie au plomb est spectaculaire.
Pour ce test de décharge rapide, l’objectif était d’atteindre au plus vite le C1, qui correspond à la capacité nominale effective de chaque accumulateur. Nous avons disposé neuf résistances de diversion par batterie, totalisant un débit d’environ 100 A, une consommation sur soixante minutes naturellement élevée. L’idée était plutôt, dans un premier temps, d’éprouver la capacité de ces batteries au lithium en les déchargeant au maximum des recommandations du constructeur pour s’assurer que le BMS intégré (le système de sécurité interne qui coupe la batterie en cas de surchauffe ou de décharge profonde) fonctionnait correctement. Il s’agissait ensuite d’observer leur résistance en termes de tension à une intensité forte dans la durée. Pour obtenir des relevés satisfaisants, un gestionnaire électronique a été installé. Des données précises de tension (volts) et d’intensité (ampères) instantanées sortantes, mais aussi de capacité restante (pourcentage de la capacité nominale) sont ainsi extraites toutes les 10 minutes pour chaque batterie. Avant de commencer le test, nous nous sommes assurés que ces dernières étaient chargées à 100 %. La température ambiante avoisinait
13 °C pour un rendement optimal normalement obtenu entre 20 et 25 °C. La procédure prend fin lorsque l’accumulateur se coupe après avoir atteint sa tension minimale (entre 10 et 9,2 V selon le modèle). Consolidés dans un tableur, ces chiffres nous ont permis de réaliser un seul graphique regroupant nos six modèles représentés. Nous y avons ajouté une batterie au plomb pour que vous compariez ces deux technologies. L’axe des abscisses reprend le pourcentage de la capacité nominale restituée dans le temps (la consommation réelle de votre batterie) ; celui des ordonnées la tension donnée en sortie de chaque batterie sur la même période de décharge.