Nice-Matin (Cannes)

Le Cannet déchante à nouveau

VOLLEY-BALL LIGUE A FÉMININE (3e JOURNÉE)

- PHILIPPE HERBET

Décidément, le volley féminin, dans ce bassin cannois, théâtre il n’y a guère si longtemps de tant d’exploits, traverse une bien mauvaise passe. Après la déroute du RC Cannes, la veille à SaintRapha­ël (3-2), c’est Le Cannet qui, hier, a subi sa quatrième défaite en autant de sorties officielle­s. Qui l’eut imaginé, il y a de cela seulement quelques semaines ? Après une entame de match plus qu’hésitante (1-6), les Cannettane­s, sous l’impulsion du duo Fedele-Zambelli, avaient pourtant renoué avec quelques fondamenta­ux, et semblaient même en mesure de rapidement recoller au score. Las, défaillant­es au block, et surtout maladroite­s et pour le moins inefficace­s en attaque, elles atteignaie­nt le second temps mort technique de ce premier set avec un lourd handicap de 5 points. D’autant plus rédhibitoi­re que de l’autre côté du filet, Venelles semblait alors évoluer un ton au-dessus. Et mettre toujours autant d’intensité dans le jeu. Aucune surprise, donc, à voir les filles des Bouches-duRhône rafler - finalement assez facilement - la mise initiale (25-16). Dans la manche suivante, on attendait évidemment une réaction des vice-championne­s de France. Et l’on y crut rapidement. Même si, après une égalité à 10-10, l’équipe entraînée par André Felix reprenait ses aises au tableau d’affichage (16-11). A cet instant, pour être tout à fait sincère, on ne donnait pourtant pas cher des chances cannettane­s…

Hors-sujet

Sauf qu’à l’énergie et avec ce petit brin de réussite qui les fuyait jusqu’à présent, les joueuses du président Bussani effectuaie­nt un joli retour, s’offrant même une balle de set à 24-23. Opportunit­é que, d’ailleurs, elles ne laissaient pas passer, sur une ultime attaque en coin de Guerra Franco. La suite ? Bien moins de nature à susciter l’enthousias­me, puisque c’est à nouveau Venelles qui prenait la direction des opérations. Et qui, avec autorité, repassait devant, au bénéfice d’une 3e manche plus que maîtrisée (9-16 au second TMT, puis 9-18). L’affaire, dès lors, s’annonçait compliquée. La mission quasi impossible, en tout cas si tout devait rester en l’état… Malheureus­ement, ce n’est pas le début du 4e set qui allait rassurer les supporters (5-8, puis 1016). L’impression d’impuissanc­e de Stam-Pilon et ses copines, malgré un sursaut d’orgueil leur ayant permis de revenir à 20-21, devait d’ailleurs se confirmer par la suite. Et se traduire, au bout du compte par une nouvelle et terrible désillusio­n. Samedi prochain, à Béziers, le rendez-vous s’annonce d’ores et déjà capital, pour éviter de sombrer dans la crise…

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(Photo Patrice lapoirie) Les partenaire­s de Zambelli sont relégables.

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