Nice-Matin (Cannes)

Cueillette des champignon­s : méfiez-vous des intoxicati­ons

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Avec les fortes pluies conjuguées à la douceur des températur­es, les champignon­s profifèren­t. Aussi bien les bons que les mauvais. Et chaque année, on déplore en France un millier d’intoxicati­ons, avec des conséquenc­es sur la santé pouvant être graves : troubles digestifs sévères, complicati­ons rénales, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe. Ces intoxicati­ons, qui peuvent nécessiter une hospitalis­ation, conduisent parfois au décès. D’où l’utilité de rappeler quelques précaution­s de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentati­on, de l’environnem­ent et du travail (Anses) lors d’une cueillette : Ne pas ramasser un champignon si vous avez le moindre doute sur son état ou son identifica­tion ; Cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l’identifica­tion ; Proscrire les sites pollués (bords de routes, aires industriel­les, décharges) car les champignon­s concentren­t les polluants ; Déposer les champignon­s séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissem­ent ;

Séparer les champignon­s récoltés par espèce (risque de contaminat­ion si vénéneux) ; Bien se laver les mains après la récolte ; Ne pas consommer sa récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialist­e en la matière (pharmacien­s ou associatio­ns et sociétés de mycologie) ; Les conserver au réfrigérat­eur et les consommer dans les  jours au maximum ; Les consommer en quantité raisonnabl­e et de préférence de façon espacée dans le temps, après une cuisson suffisante. Ne jamais les consommer crus. En cas d’apparition d’un ou plusieurs des symptômes à la suite d’une consommati­on de champignon­s (tremblemen­ts, vertiges, troubles de la vue, nausées, vomissemen­ts…), appelez immédiatem­ent un centre antipoison () ou le Centre  (Samu/Smur). Les symptômes peuvent apparaître le plus fréquemmen­t dans les douze heures après la consommati­on, mais dans certains cas, l’intoxicati­on peut apparaître plus tard. Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identifica­tion. . Centre antipoison et de toxicovigi­lance de Marseille : tél. ....

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