Le plan de Sarkozy pour « renforcer la sécurité »
À un an de la primaire pour , Nicolas Sarkozy a présenté, hier, une batterie de mesures pour « renforcer la sécurité des Français » et attaqué la politique du gouvernement en la matière, s’attirant les critiques de la gauche et du Front national. « Il faut mettre un terme à une autorité de l’État bafouée jour après jour », a lancé le président du parti Les Républicains en clôture d’une matinée de travail du parti consacrée à cette thématique. « Tout se passe comme si la République s’abandonnait, comme si les Français étaient livrés à eux-mêmes aux différentes menaces », a-t-il martelé. Manuel Valls a dénoncé les propos « pas responsables » de l’ancien chef de l’État. « Dire qu’il n’y a pas d’autorité de l’État quand soi-même on a affaibli pendant des années l’État (...) Dire qu’il n’y a plus d’autorité de l’État quand soi-même, tous les jours, on remet en cause l’indépendance de la justice, ça n’est pas sérieux et surtout pas responsable », a déclaré le Premier ministre.
« À quoi sert l’État »
« La sécurité, c’est la priorité des priorités » et « si l’État n’assure pas la sécurité, à quoi sert l’État ? », s’est également demandé M. Sarkozy, dont le volontarisme quand il était ministre de l’Intérieur avait largement contribué à sa victoire en . Devant plusieurs responsables LR, notamment Éric Woerth, Brice Hortefeux, Christian Estrosi, Éric Ciotti ou Hervé Mariton, M. Sarkozy a avancé les mesures à mettre en place si la droite gagne en : redéfinition des missions des forces de l’ordre, extension des compétences des polices municipales, lutte contre la délinquance juvénile, construction de places de prison, lutte contre le terrorisme, création d’un « grand ministère » de la sécurité intérieure rassemblant les douanes et l’administration pénitentiaire...