Avec Roman, le Var a un incroyable talent De chaîne en chaîne Les audiences du Lundi novembre Notre sélection
Avec sa compagne Cécile, Roman Bonaton, Varois de 34 ans, a séduit les jurés de La France a un incroyable talent. Le couple reste en lice
Leur prestation, dans l’émission La France a un incroyable talent n’est pas passée inaperçue. Roman Bonaton et sa compagne Cécile, avec un numéro de danse acrobatique, ont soulevé l’enthousiasme des quatre jurés et même tiré quelques larmes à Hélène Ségara et Kamel Ouali. Mais si !
Roman, comment avez-vous débuté ? C’est à Fréjus, où j’ai longtemps vécu après Saint-Aygulf, que je me suis lancé dans la danse. En fait, par erreur ! J’étais au lycée Saint-Exupéry, où je voulais participer à l’atelier de théâtre. Mais je me suis trompé de salle et je suis tombé sur un cours de breakdance. J’ai tout de suite adoré ! Je me suis entraîné comme un fou, en faisant des tas de concessions, j’ai multiplié les compétitions et j’ai fini par décider d’en faire mon métier.
La vocation était née ? En réalité, j’étais sur le point de tout arrêter quand un ami, Jamal M’Hanna, connu dans le milieu et très actif à Roquebrune-sur-Argens, m’a téléphoné pour me dire que sa troupe cherchait un danseur acrobate pour un spectacle au Liban. La semaine suivante, je partais. C’était fin , j’y ai passé deux mois et demi. Un bonheur pour moi qui travaillais en usine…
Un travail en usine ? Oui, ne trouvant pas de travail après mon BTS, j’avais signé un CDI pour monter des chaises à Fréjus. Ce n’était pas le rêve, mais enfin, je n’avais pas autre chose. Évidemment, cette session dans un casino au Liban a été une révélation. J’avais vingt-sept ans, c’était le moment ou jamais. J’ai commencé à participer à des tournages de Sous le soleil pour me faire des sous, et j’ai fini par croiser Kamel Ouali qui m’a conseillé de faire une école de danse à Paris. Le surlendemain, je passais l’audition, et peu après, je commençais ma formation. Jazz, classique, contemporain.
Premiers pas difficiles ? Je n’avais pas d’argent, je vivais dans une chambre de bonne de m. Mais enfin, je faisais ce que j’aimais et, au bout d’un an, je signais mon premier contrat pro à Bobino. Ont suivi une tournée en Algérie, formidable, puis la découverte de la danse aérienne avec des tissus, ce qui m’a beaucoup plu. Une bonne dose d’adrénaline, et ce côté artistique dont j’avais besoin. Ce qui m’a entraîné dans les Yvelines pour suivre les cours de Florence Delahaye et Gabriel Dehu, super connus dans le métier. Et je n’ai plus arrêté, jusqu’à rencontrer Cécile Magdeleine, qui est la fille de Florence et dont le papa a été danseur. Elle est devenue ma partenaire, puis ma compagne. Nous avons fait un cabaret dans le nord, où Kamel, nous a repérés et nous a permis de faire Dracula, puis
son métier depuis dix ans.
Robin des bois. Après quoi, nous sommes partis pour la Chine, où nous avons passé une année.
Et l’aventure de l’émission ? Tout d’abord, nous sommes sous contrat au Lido où, tous les jours sauf le dimanche, nous faisons un numéro de sangles aériennes. Nous avions refusé deux fois de participer à La France a un incroyable talent, ne connaissant pas l’émission. Sur l’insistance d’une amie, nous avons envoyé une vidéo et la réponse a été immédiate. C’était pour nous assez difficile : il ne fallait pas qu’une sanction vienne casser notre image.
Et finalement ? Finalement, l’unanimité et même une standing ovation, après nous être énormément entraînés. Nous préparons un aérienne
(DR)
nouveau passage, ce qui suppose de mettre nos vies de côté tant le rythme est soutenu. L’émission nous donne une visibilité. C’est une vitrine, comme la publicité que nous avons faite pour Carte Noire, Fire & Ice . Ce qui ne nous empêche pas d’être très attachés au Lido. Travailler dans cette salle sublime, c’est un rêve. Une super-expérience. Et puis, c’est un peu une revanche. On m’a si souvent conseillé d’abandonner, quand, arrivant de Saint-Aygulf ou de Fréjus, je disais que je voulais m’engager dans une carrière artistique... La France a un incroyable talent. Tous les mardis, à h , sur M. JOSÉPHINE ANGE GARDIEN téléspectateurs (, %)
CASTLE téléspectateurs (, %)
RED téléspectateurs (, %) Des racines et des ailes Carole Gaessler a installé le plateau de l’émission à Bonifacio en Corse du sud. Gros plans sur les golfes de Porto, Sagone et Ajaccio, le train corse qui sillonne l’île cinq fois par jour...
La photo de l’internaute