La crainte de la blessure

C’était le cauchemar redouté par tous les Berlugans. Voir le rêve de défier l’AS Monaco brisé par une blessure. Alors, toute la semaine, Fabien Lefaucheux et Anthony Leone, préparateur physique et ostéopathe de la JSSJB ont été aux petits soins avec les joueurs. Mardi, Fabien s’est occupé de Maxime Silvestri. Victime d’une fracture de la cheville il y a un mois, le joueur fera son retour dans le groupe aujourd’hui. Courses et exercices de motricité avec et sans ballon étaient au programme de l’ancien Niçois. Mercredi, Sébastien Gignoli, lui, est venu trouver Stéphane Martino suite à une douleur derrière le genou. « Ne t’entraîne pas si tu as mal » , lui conseille le coach. « Je vais y aller doucement » , répond l’attaquant. La plus grosse inquiétude réside dans la capacité de Thomas Piselli à tenir sa place. Le milieu défensif azuréen a ressenti une pointe derrière la cuisse en fin de séance mercredi (photo). « Là, on est mal » , constatait, dépité, Stéphane Martino. Mais hier soir, Piselli confiait se sentir bien. « Antho m’a fait un strapping ou plutôt un garrot » , s’amusait la sentinelle. « Soyez honnête les gars. Ne dites pas que ça va si vous ressentez des douleurs. Il faut que vous soyez à  %. Si vous ne l’êtes pas et que vous jouez, vous représentez un danger pour l’équipe », avait alerté Martino dès mardi soir. Le message a bien été reçu.