Trois jeunes PS-MRC régional entrent en résistance avec Debout la gauche
Le revers des régionales et le retrait (forcé) de leur candidat, Christophe Castaner, pour le second tour, a galvanisé l’esprit combatif de jeunes pousses du parti socialiste qui viennent de lancer Debout la gauche. ParisMatch et les médias nationaux les sollicitent déjà, mais pas de précipitation du côté du trio fondateur, qui compte dans ses rangs l’ex tête de liste varoise des dernières élections, Cécile Muschotti. La Gardéenne s’explique sur ce choix de « résistance ».
Quelles sont les racines de ce nouveau mouvement ? Tout d’abord ce n’est pas un mouvement. Debout la gauche est avant tout le slogan utilisé en fin de campagne, durant le brillant meeting des régionales de Stéphane Le Foll à La Seyne-sur-Mer. Le slogan a ensuite été repris par Marc Vuillemot (le maire de la Seyne, Ndlr) dans sa pétition et ses propos appelant au maintien de Christophe Castaner au second tour. De notre côté, nous en avons fait le nom d’un grand rassemblement de la gauche pour répondre aux attentes des citoyens et des sympathisants au lendemain de régionales dont nous sommes les grands absents.
Quelles sont les figures de ce rassemblement ? Christophe Pierrel, tête de liste PS aux régionales dans les Hautes-Alpes et chef adjoint du cabinet de François Hollande, Ladislas Polski du MRC (Mouvement Républicain et Citoyen) qui était sur la liste du Niçois Patrick Allemand et moi-même. Certes nous sommes jeunes, mais il n’est pas question de faire du jeunisme à tout prix. Nous rencontrons d’ailleurs ce lundi Marc Vuillemot pour voir comment il peut apporter sa pierre à l’édifice.
Y a-t-il une rupture avec le PS de François Hollande et Manuel Valls ? Pas du tout. L’idée est avant tout de tourner la page des régionales et avancer pour reconstruire.
Quelle place pour les fédérations départementales ? Il n’y a pas de scission. Nous allons nous organiser ensemble pour lancer le rassemblement avec le PS et le MRC. Notre objectif : faire de la politique autrement. Une journée de travail des différentes sections PS varoises le janvier doit par exemple y contribuer. Nous avons dix-huit mois tranquilles, il faut en profiter pour retourner parler aux gens sans la pression des enjeux électoraux.