Des nuits à grande vitesse
Pour ceux pour qui l’épreuve sportive ne présente aucun attrait, il faudra être endurant pour tenir le marathon des soirées festives organisées jusqu’à dimanche autour de la piste
Surenchère ? Depuis quelques années, les nuits du Grand Prix sont devenues presque aussi attractives que la compétition. À mi-chemin entre le fantasme de la soirée ultra-branchée dans laquelle on rêve d’entrer et la grande ambiance populaire qui embrase les bars de la Principauté une fois la nuit tombée. Cette année, on dénombre quatre lieux éphémères créés pour le week-end du Grand Prix (l’Amber Lounge et le Sunset au Méridien Beach Plaza, le F1 OAK au Fairmont, le VIP Room au Grimaldi Forum), qui viennent s’ajouter aux établissements nocturnes de la Principauté déjà sur leur 31 pour ces quatre jours ultra-festifs. À l’image de la programmation de ce vendredi soir, véritable «festival» pour les clubbers. Qui pourront se régaler d’un carré d’as qu’un gambler ne renierait pas : 50 Cent au Jimmy’z, Chris Brown au Fairmont, Bob Sinclar au Twiga et Carl Cox au Zelo’s. Du hip-hop américain au pionnier de l’electro en passant par la french touch, la nuit s’annonce forte en décibels et il faudra que les amateurs chaussent leurs plus belles baskets pour courir d’un endroit à l’autre. Centre névralgique de la fête, le quartier du Larvotto. Si les sédentaires se parent de leurs plus beaux atouts, le petit nouveau, « F1 OAK », qui s’installe au Fairmont, risque de faire du bruit. Exit le Billionaire de Briatore, le Fairmont a misé sur cette marque so chic, 1 OAK, concept de boîte de nuit développé par le groupe Butter, établi à Las Vegas, Los Angeles ou New York. Leurs clients ? Rihanna, Madonna ou Beyoncé. De quoi attirer les people dans ce club, voulu à dessein pas très grand, pour rester convivial. Enfin, si la plupart des établissements ne font pas payer le droit d’entrée (lire par ailleurs), il faudra s’armer de patience, quand on n’est pas VIP, pour pouvoir y accéder.