Et maintenant, Maroon !
Cinq jours après Coldplay, d’autres superstars de la planète pop-rock débarquent demain à Nice. 20 000 spetacteurs attendus à Charles-Ehrmann, en configuration demi-stade. Et il reste des places
Deux groupes superstars. Deux chanteurs charismatiques. Et deux mégaconcerts dans la même semaine à Nice, pour des dates uniques en France. Après Coldplay et ses 56 000 fans mardi (record absolu), c’est au tour de Maroon 5 d’investir le stade Charles-Ehrmann demain soir. Un demi-stade, du moins. Pour leur unique date en France (eux aussi), les six pop-rockeurs Californiens vont se produire dans la configuration « espace Nikaïa », déjà testée par Prince et Pink. Soit une jauge de 20 000 spectateurs max. Si d’aventure le nom de Maroon 5 ne vous dit rien, vos oreilles, elles, sont forcément familières d’au moins l’un de leurs tubes. This love, She will be loved, Misery, Moves like jagger ou les récents Animals, Maps et Sugar (1,27 milliards de vues sur YouTube) : le parcours du groupe est jalonné de hits, couronné de 17 millions de ventes d’albums et trois Grammy Awards. Pour séduire cet autre poids lourd (en attendant Rihanna en juillet), Nice a misé sur son climat clément, son stade libre durant l’Euro (les matchs auront lieu à l’Allianz Riviera) et sur... le Grand Prix de Monac. « L’idée de programmer Maroon 5 le soir du GP plaisait bien, explique Gilbert Melkonian, le directeur du palais Nikaïa. Le GP draine un public international sensible à Maroon 5, qui n’a pas la même aura que Coldplay en Europe ».
Le plein de tubes La bande emmenée par Adam Levine, beau gosse aux bras tatoués et à la voix haut perchée, ne manque pourtant pas d’arguments pour séduire les foules. Depuis trois jours, les techniciens s’affairent pour monter les tribunes et la scène de leurs exploits à venir, dans l’enceinte du Nikaïa. Selon son patron, « ce sera un show plus rock, plus traditionnel, avec vidéo et tout ce qu’il faut sur scène, mais sans la féérie et le gigantisme de Coldplay. » Bonne nouvelle pour les aficionados : il reste des places. Seul bémol : le prix assez élevé (73 € minimum), pour un groupe qui séduit surtout chez les jeunes. Cette fois encore, il est conseillé d’arriver tôt, compte tenu de l’affluence monstre et du dispositif de sécurité à peine allégé. Mardi, Charles-Ehrmann a passé le grand test avec succès, se réjouit Gilbert Melkonian : « Ça s’est très bien passé. On a même reçu les félicitations de la préfecture pour la gestion de l’événement .»
C. C.