Nice-Matin (Cannes)

Les pilotes font le show en dehors du circuit

Hier, la traditionn­elle séance d’autographe­s des pilotes de F1 a donné lieu à de véritables scènes d’agitation et d’excitation. Et tous les moyens semblaient bons pour obtenir le coup de crayon

- THIBAUT PARAT tparat@nicematin.fr

On connaît bien la bataille du rail. Ces pilotes de l’asphalte qui jouent des ailerons pour se frayer un chemin vers la victoire. Mais celle pour dégoter un autographe de ces mêmes as du volant semble tout aussi rude. Et c’est des épaules qu’il faut jouer pour espérer glaner le précieux coup de crayon. Hier, vers 14h30. Portes ouvertes aux stands. Les fauves sont lâchés dans l’arène, sous un soleil de plomb. Plus besoin de montrer patte blanche pour approcher au plus près du coeur des écuries. Joyeux barouf dans cette étroite allée où bon nombre de nationalit­és se pressent derrière la barrière métallique.

La griffe du pilote à tout prix En attendant qu’un pilote surgisse de nulle part, on mitraille bien volontiers le ballet des bolides en réparation. Ça canarde dans les coulisses d’un Grand Prix que tous ont l’habitude de vivre depuis les tribunes ou devant son écran. Et puis… «Nico! Nico! Come here!» Rosberg, l’enfant du pays, est le premier à se prêter au jeu des dédicaces et des photos. Une interview furtive puis il s’avance vers ses fans, prenant la peine de demander le nom de chacun. Pour ces mordus de F1, tout est bon à ramener à la maison, tant qu’il y a la griffe du pilote. Casquette, magazine, t-shirt à l’effigie de l’écurie… Mais pour glaner un cliché, rien de mieux que la perche à selfie. Lily-Rose, petite Mentonnais­e de 4 ans, elle, a opté pour les épaules de sa maman. Histoire de prendre un peu de hauteur pour espérer croiser le regard de son chouchou, Lewis Hamilton. Tatouage apparent, chaîne en or… Le pilote britanniqu­e signe deux autographe­s puis s’échappe pour rejoindre ses quartiers. Déception perceptibl­e dans la foule. «Ce n’est pas grave, on ira se planquer devant son immeuble », lui promet sa maman. « Un rêve de gosse » Il faudra se contenter du reste du gratin de la Formule 1. Räikkönen, Ricciardo, Vettel, Verstappen… Tous passent à l’exercice de l’applaudimè­tre. Certains plus que d’autres. «D’habitude, ils sont toujours dans leur bulle ou avec leurs casques, s’excite Benjamin, venu tout droit de la capitale pour l’événement. Les approcher d’aussi près, c’est un rêve de gosse.» Des étoiles plein les mirettes. Des pilotes à portée de main. Tout le charme de ce Grand Prix, toujours à part dans le coeur du public.

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(Photos Jean-François Ottonello) Nico Rosberg, le chouchou du public monégasque.
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Daniel Ricciardo, le beau gosse de l’après-midi. N’est-ce pas Mademoisel­le ?
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Max Verstappen s’est prêté au jeu des photos souvenirs.
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