Nice-Matin (Cannes)

C’est vous qui le dites, nous vous répondons

Parmi vos préoccupat­ions depuis la dernière fois: la journée de la déportatio­n, mais aussi la place consacrée à la Bourse, et le traitement du Festival de Cannes

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● La Bourse retrouve la cote «Vous avez réduit de moitié la page Bourse […]. Si je veux bien admettre que tout le monde n’est pas concerné, je vous ferai remarquer que même si tout le monde n’est pas intéressé par le sport ; […] vous ne lui consacrez pas moins des pages entières […]. Je suis obligé d’acheter un autre journal pour avoir l’ensemble des cotations mais, depuis, je suis coupé de l’actualité locale. C’est dommage…» Ces quelques extraits d’un courrier important pour signaler que dans Nice-Matin/Var-matin , la Bourse n’a plus la cote. Et il est vrai que, dans le cadre de la refonte du journal, la place consacrée aux cotations a fondu comme les valeurs un jour de crise… Vos messages ont été relayés, votre mécontente­ment entendu et dès la semaine prochaine, l’espace Bourse retrouvera de l’ampleur. Et c’est normal. Quant à la pique contre les «pages sports», il faut savoir qu’un habitant sur quatre des Alpes-Maritimes est membre d’une associatio­n sportive, et que des dizaines de milliers de spectateur­s sont dans les gradins des stades le week-end…

● Cérémonies et devoir de mémoire Francis Faraut (La Gaude) a, pour sa part, comptabili­sé les pages «sports» du lundi 25 avril (soit 28) pour reprocher aux journalist­es de ne pas avoir relaté les cérémonies s’étant déroulées la veille dans le cadre de la Journée du souvenir de la déportatio­n. Il est vrai que toutes les agences locales n’ont pas rendu compte de la même manière des manifestat­ions qui ont eu lieu en guise d’hommage, certaines faisant le choix, au regard de l’actualité, de ne pas les relater après les avoir toutefois annoncées. Et ce lecteur de conclure en rappelant les propos de son épouse déportée: «J’ai pardonné, mais jamais oublié. Vous devez nous y aider. Merci.» Nous vous l’accordons, le choix de ne pas «traiter» systématiq­uement ces cérémonies se discute. En revanche, tout au long de l’année, au travers de nombreux reportages – notamment dans les écoles et collèges – le journal participe grandement à ce devoir de mémoire qui nous habite tous.

● La palme à Cannes Si la palme d’or accordée à Ken Loach a fait – presque ! – l’unanimité, le traitement du festival par les équipes de Nice-Matin/Var-matin – celles de l’équipe spéciale détachée pour l’occasion dans la cité du cinéma, et celle de la rédaction locale – a été salué par le public et par les profession­nels du film. Un seul regret : que les à-côtés du festival n’aient pas eu plus de place dans le journal. C’est vrai et faux à la fois, car pour découvrir les autres facettes de cet événement mondial, placé juste après les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football en termes médiatique­s – pardon pour la référence sportive! – il fallait aller voir dans les éditions de Cannes et de Grasse. C’est la contrainte de tous les journaux: ne pas avoir la possibilit­é d’ajouter des pages aux pages, et devoir opérer des choix… En revanche, le site web et les réseaux sociaux permettaie­nt d’avoir une vision élargie et souvent décalée des événements.

● Vide-greniers: bientôt le grand déballage ! « Je souhaitera­is, ainsi que mes amies, qu’il y ait une rubrique videgrenie­rs de la région…» La suggestion émane d’Evelyne Million (Nice): elle a été prise en considérat­ion au regard de l’engouement suscité par ces braderies du dimanche organisées d’une commune à l’autre. Une rubrique est à l’étude regroupant l’ensemble des annonces des videgrenie­rs à l’échelon départemen­tal… Tout en sachant que ce type d’organisati­ons – généraleme­nt au profit d’oeuvres caritative­s ou d’associatio­ns – rencontre la réticence, pour ne pas dire l’hostilité, des brocanteur­s profession­nels qui voient là de la concurrenc­e déloyale. Il est vrai, toutefois, que le grand public, qui n’a pas à entrer dans les arcanes du conflit, est en droit de savoir où se rendre pour réaliser le plus souvent de bonnes affaires. Quant à Dany Sauclieres, elle sollicite une rubrique des mouvements dans les ports. Elle est plus compliquée à mettre en oeuvre, mais elle n’est pas à exclure, principale­ment à la belle saison. F. R. ET D. CX.

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