Nice privé d’Europe...
En position de force après le match aller à Nice (25-24), les Azuréennes n’ont pu tenir leur but d’avance hier soir à Issy-Paris. Défaites 25-20, elles doivent dire adieu à leur rêve européen.
La victoire 25-24 à l’aller n’aura donc pas suffi aux Azuréennes. À la lutte pour la place de troisième, la formation niçoise s’est logiquement inclinée 25-20 à la suite d’un match qui ne restera pas dans les annales. Loin s’en faut. Entre deux équipes décimées par les blessures et usées par une longue saison, le rythme de la rencontre fut souvent haché. Pour ne rien arranger, le corps arbitral n’hésitait – malheureusement – pas à sortir des deux minutes à la pelle. Alors qu’une défaite a sanctionné l’heure de jeu des Niçoises, ce sont elles qui avaient pris la rencontre par le bon bout, grâce à Le Bihan ou Edwige (1-3, 5e). Et alors qu’un mano à mano s’engageait sur ce premier quart d’heure (3-3, 13e), les Parisiennes obtenaient l’ascendant à la faveur d’un temps fort orchestré par le duo Oftedal/Camara (6-3, 7e). Le temps mort de Sébastien Gardillou permettait de remettre un peu d’ordre dans la maison, même si Nice rentrait au vestiaire avec deux unités de retard (11-9, 30e). À leur retour du vestiaire, les partenaires de Cléopâtre Darleux montraient un tout autre visage. D’abord en revenant à la hauteur des Franciliennes sur un face à face gagnant pour Edwige (11-11, 34e). Puis en faisant la course en tête quelques minutes (14-15, 41e). La suite allait être moins idyllique. Une saison moyenne Nice se fourvoyait dans une série de mauvais choix et – pire – ne pouvait compter sur la réussite sur les jets de sept mètres. Dans le camp d’en face, Camara, Zalewski and co n’en demandaient pas temps. Sous l’impulsion de cette dernière, Issy-Paris revenait au contact et passait même devant à la faveur d’un 3-0 (17-15, 45e). Le dernier quart-temps confirmait le rapport de force entre les deux adversaires du soir. Sur sa ligne, Amandine Balzin ou Cléopâtre Darleux ne pouvaient pas grand-chose et voyaient le score enfler en faveur d’Issy-Paris (23-18, 56e) pour une issue défavorable aux Niçoises. Une défaite n’enlevant rien à la belle saison d’ensemble, même si Sébastien Gardillou se montrait nettement plus mesuré à l’issue de la rencontre. « Pour décrocher cette troisième place, nous aurions dû être meilleurs sur les jets de sept mètres. Et surtout être moins à la faute avec beaucoup trop de deux minutes à mon goût. Cette saison n’est finalement ni bonne, ni mauvaise. Nous sommes sur un entre-deux, même si c’est le meilleur classement en championnat de l’histoire du club. »