Marie Fauré Lambert, l’accompagnante
Elle illustre à la fois l’« avant » et le « pendant ». Au sein de l’incubateur, Marie Fauré Lambert est l’une des trois chargés d’affaires qui présélectionnent les startups, avant leur passage crucial devant le comité de sélection. « On reçoit une centaine de dossiers par an. On garde les projets à fort potentiel, en lien avec la recherche publique et avec un porteur de projet qui a l’étoffe. Il faut qu’on s’assure qu’on est face à un besoin. » Une fois incubée, la startup est briefée, accompagnée, soutenue dix-huit mois durant. L’un des rôles clefs assurés par Marie Fauré Lambert.
« Il y a un premier gros travail d’identification, au départ. On dresse une feuille de route avec des points prioritaires à traiter, des barrières à lever pour avoir un horizon serein. Le financement est abordé, les ressources humaines ou comment associer ses compétences avec celles des autres, le marché économique le plus propice, l’identification des prescripteurs et détracteurs… On réfléchit aussi au modèle économique à mettre en place. Toute cette réflexion se fait en parallèle du développement technique. » Parfois, c’est l’inverse qui se produit. «Des porteurs de projets viennent avec l’idée d’un produit et connaissent l’état du marché mais sont démunis sur les aspects techniques. On les aide à compléter l’équipe avec des profils adaptés. Quoi qu’il arrive, l’accompagnement est personnalisé. »