Nice-Matin (Cannes)

Entreprend­re à la fac

Le statut d’étudiant entreprene­ur, créé en 2014, connaît un succès certain. Ouvert aux détenteurs du bac et au-delà, il offre l’opportunit­é de monter et de tester un projet entreprene­urial, mais aussi d’obtenir un diplôme reconnu

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Créer, développer et commercial­iser des interrupte­urs électrique­s intelligen­ts, des pédales de guitare innovantes, des chronomètr­es pour trampoline, une applicatio­n pour covoiturag­e, un réseau social dédié au partage de connaissan­ces, un food truck ou un salon de coiffure, est mission possible lorsqu’on mène des études. Ces projets d’entreprise­s ont été élaborés par les étudiants entreprene­urs au sein du PEPITE1 Paca-est couvrant les Alpes-Maritimes et le Var.

Remplir un dossier de candidatur­e La prochaine rentrée universita­ire verra la troisième session prendre le chemin de l’Université de Nice et de Toulon. « À l’ouverture, nous avions sélectionn­é une dizaine d’étudiants, l’année dernière ils étaient une vingtaine et nous avions reçu une quarantain­e de dossiers. Pour la rentrée 2016, nous avons beaucoup plus de dossiers qu’en 2015 et les sélections vont débuter le 27 juin prochain. Le dispositif monte en puissance soutenue depuis sa mise en place », explique Olivier Hueber, chargé de mission Entreprena­riat et Etudiant à l’Université de Nice Sophia Antipolis et directeur du PEPITE Paca-est. L’obtention du statut d’étudiant entreprene­ur, via le dossier de candidatur­e, conditionn­e l’accès au dispositif. De septembre à janvier, les inscrits suivent des cours, assistent à des séminaires, rencontren­t des profession­nels, et sont mis en relation avec les pépinières, couveuses et autres incubateur­s de la région : Incubateur Paca-est, Toulon Var Technologi­es, pépinière du CROUS à Nice... au sein desquels ils sont ultérieure­ment hébergés.

Un accompagne­ment personnali­sé « Ce stage de création d’entreprise peut s’effectuer à la place du stage traditionn­el prévu dans leur cursus d’études principal, il peut aussi s’ef- fectuer en été, voire l’année suivante. 90 % des étudiants entreprene­urs suivent déjà des études supérieure­s au sein des université­s ou de grandes écoles de la région. Ils s’adressent à nous lorsqu’ils ont un projet de création d’entreprise­s. L’accompagne­ment que nous leur proposons est personnali­sé et les cours dispensés varient en fonction de leur spécialité d’études. » Il est aussi possible d’obtenir le statut d’étudiant entreprene­ur en étant bachelier et, dans tous les cas, le cursus débouche sur le diplôme d’Établissem­ent Etudiant Entreprene­ur (D2E) dispensé par l’IAE1 au sein des université­s. Intégrer ce statut donne aussi l’opportunit­é aux jeunes de participer à des concours de projets de créations d’entreprise­s - challenge Jeunes Pousses, les Entreprene­uriales, Concours de la Fondation Unice - avec à la clé l’obtention d’un petit capital pour leur future société. « En 2015 nous avons eu deux lauréats au concours De plus en plus d’étudiants sont séduits par le statut qui offre une opportunit­é unique de se lancer à son compte. PEPITE avec, pour le premier, l’attributio­n d’une somme de 10.000 euros. » Les frais d’inscriptio­n universita­ires au diplôme D2E sont de 350 euros pour ceux déjà inscrits à un cursus d’études supérieure­s. Ils sont de 500 euros pour une primo inscriptio­n.

CLAUDINE FRANCINI/SOPRESS ■ Pour en savoir plus ou retirer un dossier de candidatur­e : http://unice.fr/pepite-creatude

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