Nice-Matin (Cannes)

Les supporters antibois au bout de l’aventure

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On les avait quittés sur une aire de station-service antiboise, le 30 juin, prêts à rallier le Stade de France pour le quart face à l’Islande. Deux victoires et un match historique au Vélodrome plus tard, revoici notre joyeuse bande de supporters antibois lancés dans le sillage des Bleus. Dès vendredi, Jacques, Vincent et Seb ont quitté Marseille pour Paris, où devaient les rejoindre leurs copains azuréens. Onze p’tits gars prêts à vibrer jusqu’au bout de l’aventure avec leur célèbre aîné Clément d’Antibes. Onze potes qui pronostiqu­aient, dans nos éditions de dimanche dernier : « Les Bleus vont aller au bout! » OK, il reste une marche à franchir. Et non des moindres. Mais jusqu’à présent, nos Antibois portent bonheur aux Bleus : jamais, depuis 2012, ils ne les ont vus s’incliner en match officiel. Jeudi en revanche, ils les ont vus terrasser les champions du monde. « Le Vélodrome, c’était la folie, confie Jacques. Gros match, grosse ambiance. Le douzième homme a joué. À Marseille, ville de football, c’était obligé... On a fêté ça Clément d’Antibes et sa jeune relève à Marseille, jeudi, avant la victoire historique contre l’Allemagne. (DR)

avec le public, aux abords du stade, puis sur le vieux port. Le clapping avec les joueurs, c’était fort! On voit que le public français répond présent. »

« Pour l’Histoire »

Jacques et ses pairs ont émergé d’une nuit de fête, « le réveil douloureux mais le sourire aux lèvres. Et bien contents de monter à Paris! » Heureux de prolonger l’aventure. Et fiers de leurs Bleus. « Les gars se battent les uns pour les autres, et ça paie. Même si Griezmann sauve l’équipe, c’est tout un groupe qui a envie d’aller au bout. Deschamps a réussi à leur inculquer ça: privilégie­r

l’équipe à leur cas personnel. » Les résultats sont de retour. La passion aussi. « L’engouement revient. On voit que le peuple est derrière son équipe et ça fait plaisir, se réjouit Jacques. Les gens ont envie de s’évader. Ça fait une petite parenthèse dans une vie parfois difficile. » Alors, pronostic? «1-0» , «21 ».. . Les p’tits gars antibois n’envisagent pas d’autre vainqueur que la France. Parce qu’« on ne se souvient pas des deuxièmes. Il faut absolument gagner ce dernier match pour que l’Histoire se rappelle de nous! Et que l’histoire soit vraiment belle ». Il n’a pas hésité. Une fois lâché par Clément d’Antibes, Balthazar, qui pronostiqu­e les matchs de l’Euro pour Nice-Matin depuis le début de la compétitio­n, a rapidement fait son choix. Ce sera le Portugal. « Aïe, aïe, aïe, qu’est-ce que tu me fais là?» s’est exclamé son propriétai­re de sa grosse voix. Avant de se résigner car il sait bien que Balthazar est un volatile de confiance. La preuve ? Depuis le début de la compétitio­n, l’animal a eu tout bon sur les matchs de la France. Le match nul contre la Suisse, les succès contre la Roumanie, l’Irlande, l’Islande puis l’Allemagne. Il ne s’est jamais trompé. « Il est peut-être fatigué » tente de se rassurer Clément qui veut croire à une victoire de son équipe fétiche. Car il y a une petite lueur d’espoir. Cette fois-ci, le célèbre coq de Clément d’Antibes a parié contre les Bleus. De mauvais augure ? (DR)

Les pronostics de Balthazar concernant le Portugal ne se sont pas toujours avérés exacts. Pour les quarts de finale, il était parti picorer dans l’assiette de la Pologne. Espérons qu’il se trompe à nouveau.

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