Nice-Matin (Cannes)

Plus que deux candidats au rachat de l’aéroport de Nice ?

- E. G.

Ils étaient cinq postulants lundi dernier à midi, date limite de dépôt des offres de rachat des parts de l’État dans l’aéroport de Nice. Ils étaient quatre de plus, parfois les mêmes d’ailleurs, à candidater à la reprise de la plateforme lyonnaise également à la vente. Ils ne seraient dans les deux cas plus que deux. C’est en tout cas ce que croient savoir nos confrères de La Tribune qui annoncent que l’État aurait d’ores et déjà repoussé certaines offres pour privilégie­r des duels dans la dernière ligne droite de cette double privatisat­ion. Pour l’heure, l’Agence des participat­ions de l’État (APE), l’organisme public qui supervise cet appel d’offres, se refuse toujours à divulguer quoi que ce soit sur les candidats. Mais selon nos informatio­ns, ils étaient nombreux à vouloir s’offrir pour près d’un milliard d’euros les trois aéroports azuréens de Nice, Cannes, et Saint-Tropez.

Un duel Atlantia-Vinci ?

Étaient notamment sur les rangs l’assureur allemand Allianz en partenaria­t avec le fonds GIP, qui gère déjà les aéroports d’Edimbourg et de Gatwick (Londres) ; l’Espagnol Ferrovial, associé au fonds Meridiam ; ou encore le consortium français Ardian - Siparex - Caisse d’épargne - J.-C. Decaux. Ceux-là auraient finalement été écartés par l’APE, qui ne privilégie­rait plus que deux offres pour Nice : celle de l’Italien Atlantia, opérateur de l’aéroport de Rome, en partenaria­t avec la filiale investisse­ment d’EDF, et celle du groupe Vinci associé pour sa part à la Caisse des dépôts et à Predica (Crédit agricole). Ce dernier serait également dans la « short list » retenue par l’État dans le cadre de la vente de Lyon Saint-Exupéry. Le gouverneme­nt espère toujours conclure cette double vente avant le mois d’août.

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