Nice-Matin (Cannes)

Une édition spectacula­ire

Deuxième jour de compétitio­n sur la plage des Ponchettes avec un public venu en masse. Un nouvel épisode de douze matchs conclu par le sacre de la triplette Roques-Maillard-Theule

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Ils n’avaient plus le droit à l’erreur, la moindre défaite étant éliminatoi­re. Pour ce dernier jour, les quatre premières équipes des poules disputées la veille sont directemen­t en quarts de finale. Les huit autres doivent, elles, effectuer un match de barrage. Dès 9 heures, les deux terrains sont occupés et le niveau est très élevé.

Parcours parfait

Une fois les quatre vainqueurs connus, place aux quarts de finale avec l’entrée des premiers de chaque poule d’hier. Sans surprise, ces derniers s’imposent. Aucune des triplettes présentes en barrage ne parvient à continuer dans la compétitio­n. À noter, parmi les demi-finalistes, la présence de Yoann Jaumel membre de l’équipe de France vainqueur de la Ligue mondiale en 2015. Avec ses partenaire­s d’un week-end, Buissière et Ramirez, il remporte son quart de finale sur le score de 2826 21-17 : « On est là pour s’amuser c’est toujours sympa de faire du beach», explique Max Buissière. Le ticket pour la finale est acquis pour cette équipe passée un peu plus tôt par un tournoi de qualificat­ion. « On ne s’est pas inscrit à temps, il a fallu faire un tournoi La e édition a été remportée par la triplette, Roques-Maillard-Theule ici en orange.

de qualificat­ion. Notre objectif était d’aller en finale, » raconte-t-il. En demifinale, là aussi, le match est très serré mais deux manches suffisent (21-19, 21-19) pour que cette triplette atteigne son objectif. Le second trio à obtenir sa place pour la finale est composé de Roques-Theule et Maillard. Equipe qui a glané

son billet avec la manière et une victoire prestigieu­se en demie contre les favoris. Emmenés par Romain Roques, impérial au block et précis en attaque, ils remportent la première manche de justesse (23-21).

Finale incroyable

Dans le second set, leurs adversaire­s ont la tête ailleurs

et se retrouvent menés (15). Une mauvaise entame qui leur sera fatale, ils n’arriveront jamais à rattraper ce retard (21-16). Avec deux victoires en deux sets, ils abordent la finale avec le plein de confiance et d’énergie. « C’est toujours bien de gagner en deux manches et de passer le moins de temps possible sur le terrain» , raconte

Johann Maillard. Sous les yeux de nombreux spectateur­s et une chaleur accablante, les deux équipes offrent une grande finale. Les points se jouent à quelques détails près, sont à rallonge, tant les défenses sont solides. Un peu fébrile sur la fin de la manche, le trio Jaumel-Ramirez-Buissiere s’incline 21-16. Ces derniers se remobilise­nt très vite. L’écart se creuse et la triplette mène 7-14. Une avance que les coéquipier­s de Romain Rosques parviennen­t à réduire. Malgré leurs efforts ce n’est pas suffisant (17-21). Le titre se jouera donc au tie-break. La première équipe à atteindre les quinze points l’emporte. Romain Rosques met son équipe sur la bonne voie en ajoutant un ace de plus à son compteur. Les points deviennent de plus importants et serrés. Johann Maillard inscrit deux points exceptionn­els et réalise le break (11-9). La triplette Maillard-RosquesThe­ule gardera son avance et remporte le match sur un service raté de Jaumel (1513). «On est très content, on ne s’est pas vraiment préparé pour le tournoi. On voulait offrir la coupe au vieux (Romain Roques, ndlr) (rires), il a déjà gagné ici il y a deux ans et on voulait remettre ça.» Pour l’organisate­ur, Alexandre Binet le bilan de cette édition est plus que satisfaisa­nt: « C’est une édition réussie tant au niveau du public qu’au point de vue du jeu. Ce sont les plus combatifs qui ont gagné, ils se sont donnés à fond tout le tournoi.»

ALEXANDRE DEMESY

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(Photo Mathias Calleja)

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