Christian Estrosi : « J’ai le devoir d’être positif »
Dix jours après l’attentat, Christian Estrosi se soucie de l’« après ». Aider les victimes, protéger l’économie locale, soutenir le tourisme : il annonce des mesures pour éviter à Nice la double peine
Mairie de Nice, hier, h . Visage sombre et traits tirés, Christian Estrosi regagne son bureau après une cérémonie d’obsèques. Depuis la soirée de cauchemar du juillet, pas de répit. Décisions d’urgence dès les premières minutes du drame, soutien aux victimes, bras de fer avec le gouvernement, attaques et polémiques : il tient à gérer la crise lui-même, quitte à prendre les coups. Et s’il n’est plus maire depuis le juin, c’est clair, Estrosi est bel et bien le patron. Son obsession : éviter que Nice ne subisse les conséquences d’un attentat qui la fragilise.
DENIS CARREAUX