Nice-Matin (Cannes)

Bal des fous : fini l’ennui du dimanche après-midi !

Parce que, justement, ils ne supportaie­nt plus cette fin de week-end, ils ont créé au Gotha Beach une sorte de discothèqu­e de plein air. En plus cool et plus sécure. Entrée gratuite

- C. B.

Marre de s’ennuyer le dimanche après-midi. Marre aussi, d’attendre 23 heures pour commencer à s’éclater… Ils ont créé le Bal des fous. Le principe : une plage, le Gotha Beach, à l’arrière du Palm Beach. Un concept: danser, s’amuser comme si la nuit était déjà tombée. Et comme si le blues du dimanche aprèsmidi n’avait jamais existé. Quelle bonne idée… « Pour le moment oui, elle fonctionne. Parce que les gens vivent une période où ils ont besoin de détendre, besoin aussi de se retrouver, s’amuser sans se prendre la tête. On est dans le bon ton, là… Mais peut-être qu’un jour ils auront besoin d’autre chose, alors on changera » explique Mozart, responsabl­e de l’équipe d’organisati­on.

« Et en plus on se déguise ! »

Pour l’instant, le public adhère à 1000 %. La preuve : sans aucune communicat­ion extérieure, le bal accueille les foules. La file d’attente est permanente et les clients espèrent qu’ils passeront le filtre du physionomi­ste. «On aime trop venir ici. C’est détendu, l’entrée est gratuite, le décor est fabuleux et en plus, on se déguise» expliquent deux ravissante­s hippies qui viennent de passer l’entrée. Effectivem­ent, la « salle de bal » est superbe: une piscine, une piste de danse, des grands lits d’extérieur pour se poser, des petits coins repas, le tout en extérieur décoré hippie chic peace and love et fleurs partout. Côté clients: on vient là pour montrer son bronzage et ses tatouages mais aussi pour partager et rigoler. Surtout jamais peur du ridicule , n’est ce pas Monsieur Télétubbie­s violet ? «Nous n’avons pas de DJ star. Ici, la star, c’est le client. Il est libre, il va où il veut. Pas de cordon rouge et de zone VIP… » ajoute Mozart. Mais attention, on reste hypervigil­ant, prévient justement le chef de la sécurité, un ancien officier de police du commissari­at. « On est cool mais on ne laisse rien passer. Nous avons vingt personnes chargées de la sécurité ici et un détecteur de métaux à l’entrée, le moindre écart et nous appelons la police » Il ajoute que le mot est vite passé : « On a été hyperstric­t dès le départ et c’est intégré.» Et puis rappelle-t-il :«Ce bal n’a rien à voir avec l’ambiance des discothèqu­es, c’est beaucoup plus détendu»

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(Photos Gilles Traverso) Power flower et petite régression...
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