Moments de partage et de chansons avec le père Florini
La voix chaleureuse de Gil Florini, le prêtre chanteur niçois, a résonné samedi soir, à l’église Notre-Dame du Liban. Accompagné de Stéphane Eliot à l’orgue et de David Amar au saxophone, il a interprété son récital d’été basé sur des grands classiques de la chanson française et a été très applaudi par les nombreux spectateurs. Le curé-chanteur a, depuis les attentats de Nice, changé son tour de chant, ajouté d’autres titres afin de porter certains messages comme «ne pas avoir peur de l’autre » ou « la violence ne peut rien régler». Il faut dire que Gil Florini est le curé d’une église de Nice située en face de la Promenade des Anglais ; il a vécu l’après-attentat auprès de ses fidèles et de ceux qui en ont été victimes. Depuis plus de 30 ans, Gil Florini porte la bonne parole en chantant, d’abord pour le plaisir, comme il le dit et, ensuite pour partager de beaux textes avec le plus grand nombre : «La chanson réunit tout le monde. J’aime transmettre des messages d’amour par ce biais, sans sermon, et aller à la rencontre des gens », explique-t-il. Les spectateurs ont pu apprécier des chansons de Céline Dion, Charles Aznavour, Edith Piaf... Un moment d’union et de grâce qu’ils ont pu partager avec le célèbre prêtre chanteur.
L.L.
Après la première journée de la Fête de la Paix et de la jeunesse, samedi, la journée d’hier a notamment accueilli la conférence-débat intitulée « du mouvement social à 2017, continuation des luttes avec quelles perspectives » animée par Anne Manauthon et JeanMarie Langoureau. Apéritif , repas, stands et tombola à la Pinède de Rocheville ont également ponctué le week-end. À la satisfaction de Pierre Bernasconi, secrétaire général de la section locale : « Plus de 300 personnes sont venues participer à cette fête traditionnelle avec deux débats productifs. Mettant en exergue la politique d’austérité, les attentes au niveau de l’environnement et la mobilisation des citoyens contre les politiques gouvernementales et européennes ainsi que le mouvement social contre la loi El Kommeri, la misère et l’exclusion et, suite aux attentats terroristes, le danger de pousser au tout répressif et à la guerre au détriment de l’initiative de paix. »
GILLES MASSÉ