Nice-Matin (Cannes)

Sissy Mua, la YouTubeuse fitness niçoise qui cartonne sur le web

A 25 ans, Sissy Mua a laissé tomber son métier d’ingénieur en biologie pour se concentrer sur ses vidéos fitness sur YouTube. La jeune Niçoise cumule des centaines de milliers de vues

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Un selfie en tenue de sport. Gros plan sur une paire de baskets. Un bol de muesli. Et pour chaque photo, des milliers de like. Sissy Mua est une de ces influenceu­ses fitness qui cartonne sur le web.

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Avec une chaîne YouTube à plus de 300 000 abonnés, plus de 150 000 followers sur Instagram, un site internet et un livre à son actif, la petite entreprise de la Niçoise fonctionne tellement bien qu’elle s’est lancée à pleintemps il y a quelques mois. « Je fais des vidéos de fitness pour les filles qui ont peu de matériel et qui n’osent pas aller en salle » explique simplement la jeune femme. Il suffit de s’installer dans son salon ou dans son jardin et de suivre (ou du moins essayer) le rythme de Sissy. Les courbature­s, c’est en bonus. Et pour celles et ceux qui ont besoin d’un programme spécial, la jeune femme a créé le « Bikini avec Sissy », une série d’entraîneme­nts destinés à nous transforme­r en bombes sur la plage. Chignon vissé sur le crâne, débardeur rose et legging noir, Sissy passe presque inaperçue dans la rue. Pourtant dès qu’elle publie une photo d’elle sur Instagram, c’est la folie. La marque de sa brassière, les protéines qu’elle utilise, les exercices pour avoir les mêmes abdos… Les internaute­s veulent “tout” savoir. Il y a trois ans, au moment où Sissy a lancé sa chaîne, le fitness n’était pas aussi tendance. « Quand j’ai commencé il n’y avait personne. C’est devenu à la mode il y a deux ans. » explique Sissy. Après des études d’ingénieur en biologie, la sportive commence à partager ses conseils nutrition sur une page Facebook. Puis, plastique athlétique oblige, les internaute­s ont commencé à lui demander quelques conseils fitness. Et les fameuses vidéos de Sissy ont débuté. « Haut du corps fin et tonique », « Taille fine et fesses bombées en 30 minutes », « Que manger à sa collation »... Aujourd’hui, il est impossible de ne pas trouver son bonheur parmi les centaines d’entraîneme­nts disponible­s sur la chaîne YouTube de la Niçoise.

« Je vais à la salle tous les soirs »

Depuis, Sissy a vu la concurrenc­e débarquer. Mais ne s’en inquiète pas. « Ce qui est drôle, s’esclaffe la jeune femme, c’est que je constate un gros engouement pour le fitness sur les réseaux sociaux, mais que je suis toujours la seule fille à la salle! » Et pourtant, elle est là assez souvent pour voir passer du monde. Sissy fait deux heures de musculatio­n par jour, cinq fois par semaine. On n’obtient pas son corps en mettant un simple short rose et en ajoutant des hashtags… « Mon mode de vie est différent. Mais si je l’ai adopté, c’est que j’en ai envie. Je vais à la salle tous les soirs, pas prendre l’apéro en terrasse avec les copines… » Un mode de vie différent, mais payant. Littéralem­ent. Aujourd’hui, Sissy vit de ses vidéos et de partenaria­ts avec des marques et des sponsors. « Ça représente un travail de 60 heures par semaine. » Le tout presque en direct permanent sur Snapchat, Instagram, Twitter, Facebook... Sissy est pragmatiqu­e. « Parce qu’au final, ce qui les passionne, c’est de savoir ce que je mange en rentrant du sport! »

MARGOT MENTHA mmentha@nicematin.fr

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Avec   abonnés à sa chaîne YouTube et ses   followers sur Instagram, Sissy Mua est devenue une incontourn­able du fitness sur les réseaux sociaux. (Photo compte Instagram de Sissy Mua)

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