La Californie en flammes Turquie : Amnesty évoque des détenus torturés
La côte ouest des Etats-Unis affronte de nouveau un gigantesque incendie qui a détruit des milliers d’hectares, forçant l’évacuation de centaines d’habitants
Il est si impressionnant qu’on lui a donné un nom : « Sand fire ». Le gigantesque incendie qui ravage une nouvelle fois la Californie – en raison d’une sécheresse qui dure depuis plus de cinq ans – a déjà parcouru quelque 8 000 hectares de forêt hier, contraignant plusieurs dizaines d’habitants vivant au nord de Los Angeles à être évacués. Le brasier, combattu par plus de 900 pompiers n’est maîtrisé qu’à 10%, a expliqué le groupe de coordination nationale des feux de forêts (National Wildfire Coordinating Group), évoquant des dégâts sur les infrastructures de la région, sans plus de précision. Environ 300 personnes ont été évacuées samedi et des ordres d’évacuation ont été émis pour 1 500 habitations, ont de leur côté affirmé les pompiers de Los Angeles, cités par les médias américains. Les imposantes flammes qui dévorent le sud de la Californie ont créé un horizon rouge orangé parsemé de fumée noire dans le ciel de la région et les autorités ont mis en garde contre la mauvaise qualité de l’air. Le feu de forêt, alimenté par la sécheresse et des chaleurs accablantes en Californie, s’est déclaré vendredi dans la vallée de Santa Clarita, en banlieue de Los Angeles, et se déplace vers des zones plus habitées comme celle du Sand Canyon. L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a affirmé, hier, avoir réuni des « preuves crédibles » de cas de tortures de détenus dans des centres de détention en Turquie après la tentative de coup d’Etat du juillet. « Amnesty International dispose d’informations crédibles selon lesquelles la police turque à Ankara et Istanbul maintient des détenus dans des positions douloureuses pendant des périodes pouvant aller jusqu’à heures », affirme l’ONG dans un communiqué évoquant également privations de nourriture, d’eau et de médicaments, injures, menaces et, « dans les cas les plus graves », coups, torture et viols. « Les informations faisant état de coups et viols en détention sont extrêmement alarmantes, en particulier au regard du nombre de détentions » constatées depuis la tentative de putsch, déclare le directeur Europe d’Amnesty, John Dalhuisen, cité dans le communiqué. « Il est absolument impératif que les autorités turques cessent ces pratiques abjectes »,