Drôle de guerre en Afghanistan
Nouveauté France 4 lance Loin de chez nous, une série mi-comédie midrame en dix épisodes centrée sur une unité militaire
France 4 s’ essaye à la« dramédie» de façon très convaincante avec Loin de chez nous, série en 10 x 26 minutes sur une troupe de soldats français en Afghanistan. La fiction sonne particulièrement juste, avec un humour et uneBOemb allants. 2012. La France commence à rapatrier ses forces d’ Afghanistan. Une jeune journaliste est dépêchée sur place pour couvrir les derniers mouvements du régiment. Mais un petit groupe de soldats refuse de partir …« J’ ai passé deux ans de ma vie à l’armée, outre-mer, et j’en ai marre de la voir décrite comme ringarde, confie Fred Scotlande, créateur, auteur, réalisateur et interprète de la série. Je tiens à certaines valeurs, le sens de la mission, la hiérarchie, la camaraderie, la fraternité. On retrouve d’ailleurs tout ça sur un tournage. Je voulais aussi que l’on soit fier de nos gars là-bas, les militaires ont envie qu’on les considère. » Les conflits récents de la France sont rarement traités dans la fiction hexagonale. Mais, si Loin de chez nous n’est pas son propos. C’est d’humains, de sentiments avant tout qu’ il s’ agit: choc des cultures, appât du gain, peur… «Les soldats rêvent de partir mais, après un mois sur place, il sont la trouille, c’est alors obligés éprouvant. Les gars sont de se marrer, ils font un peu de musique, ils sont machos, ils trouvent des jeux et trompent la mort. L’ aspect comédie n’ est pas rajouté, les choses peuvent sedéroulerainsi.» Charlie Bruneau, la jolie fait un les frais dans le rôle de la journaliste candide. « C’est vrai qu’elle est un peu naïve et pari sienne, mais assez intelligente pour sentir que ce n’ est pas son monde. Ce reportage est son Graal », analyse FredScot lande. La jeune femme est aux humeurs du capitaine Bellech (Grégory Montel). Comment l’agent de stars de Dixpourcent s’ est-il glissé dans la peau d’ un militaire ? « Je n’aurais pas forcément été meilleur en allant passer quinze jours dans l’armée. Un comédien, c’est plein de petites choses, dit-il. J’ai surtout bossé les intonations. Un capitaine qui s’adresse à ses hommes donne des ordres, ne finit jamais sa phrase avec un point, il la laisse ouverte… Et Fred connaît ce dont il parle, même la façon de porter un béret,deux doigts au-dessus des sourcils, pour ne pas avoir l’ air d’un con ! »
CÉLINEFONTANA