Quand le cinéma fait honneur au handicap
Jusqu’à demain, Cannes déroule le tapis rouge pour le premier festival de cinéma entièrement consacré au handicap. Une première mondiale
Le coup d’envoi de la 1ère édition du « Festival International du Film sur le Handicap » a été donné vendredi soir, à Cannes. Les festivités ont commencé à 18 h à la villa White House, à l’entrée de la ville. Pour l’occasion, la villa avait déroulé le tapis rouge, créant ainsi sa propre montée des marches. Dans une ambiance chic et festive, la cérémonie d’ouverture avait tout d’une réussite. Une centaine d’invités ont participé à l’événement. Jean-Yves Tual, le président du festival, a ouvert la cérémonie avec un discours. « C’est la première fois qu’un festival de cinéma est consacré au handicap, au niveau international. Notre objectif est de sensibiliser la population au handicap et aux difficultés que ça engendre. Les personnes handicapées ont des capacités et beaucoup de talent. C’est pour ça que ce festival leur est dédié » a-t-il rappelé avant de laisser la place aux membres du jury.
Cinéma et solidarité
Les sept personnalités ont été introduites une à une. À commencer par le président du jury, le réalisateur et scénariste, Charles Nemes, suivi de l’acteur belge Pascal Duquenne, primé à Cannes, en 1996. À chaque festival, ses remises de prix, et pour l’occasion, c’est le sculpteur Antoine Pierini qui a présenté les trophées. Les prix seront décernés lors de la cérémonie de clôture, demain soir. Le pianiste Nicholas Mc Carthy a poursuivi en interprétant quelques-unes de ses oeuvres sous les applaudissements du public. La soirée s’est terminée par la projection du film de John Asher, Po, en présence de l’équipe. Un long-métrage, retraçant l’odyssée d’un père célibataire et de son fils autiste, qui a conquis les spectateurs. E.B. Avec Les Femmes du e étage (), Alceste à bicyclette () et Floride (), le réalisateur et scénariste Philippe Le Guay a signé ces dernières années trois des plus beaux succès du cinéma français. Et inscrit son style dans la lignée des Sautet, avec un regard tendre et drôle porté sur la société. Il est présent à cannes pour trois jours, à l’initiative de Cannes Cinéma, pour des rencontres, projections et master classes. Première projection ce soir à h à la Licorne dans le cadre du Film Club (voir ci-dessous) avec V comme Vian. Suivra demain, à h à la médiathèque Noailles, une rencontre avec le cinéaste, animée par Gérard Camy. A h , on pourra découvrir ou revoir Les Deux Fragonard, puis Alceste à bicyclette. Cocktail dînatoire offert entre les deux films. Jeudi, toujours à Miramar, Du Jour au lendemain, à h et nouvelle double projection à h avec Le Coût de la vie et L’Année Juliette .Là encore, cocktail dînatoire entre les deux films.