Le CCAB peut s’en vouloir
La défaite, que l’on parvienne ou non à en cerner les motifs, a toujours une saveur bien trop amère. A fortiori lorsque l’on n’y a plus goûté depuis des lustres… Pour leurs grands débuts en N2, samedi à Dax, les Cannettans, privés il est vrai de Nicolas Peyre (cheville, et “out” très probablement jusqu’en novembre), se sont donc un peu pris les pieds dans le tapis. En ne parvenant pas, notamment, à gérer les moments clés d’un match dont ils auraient pourtant pu, avec davantage de maîtrise, sortir vainqueurs. Des regrets, en tout cas, l’entraîneur du CCAB, Pierre de Marchi, en nourrit à l’évidence pas mal. «En fait, on était encore à égalité au score à trois minutes de la fin, glisse-t-il, visiblement chagriné de la tournure des événements. Mais, ensuite, on a perdu des balles bêtement, sur trois attaques consécutives, ce qui a permis à nos adversaires de s’envoler au tableau d’affichage. Du coup, c’est vrai que faire autant de kilomètres pour en arriver là, c’est un peu rageant. Ca a été certes un match un peu étrange au niveau de son déroulé, mais je crois vraiment qu’il était à notre portée. Même si, à nouveau, nous avons été beaucoup trop approximatifs en attaque pour espérer mieux…»
Réaction attendue
Morabito et ses camarades n’ont donc pas débuté la saison de la meilleure des façons, mais ont pour obligation de corriger le tir, dès samedi prochain contre Toulouse, pour éviter que le doute ne vienne déjà titiller durablement les esprits. «Et puis, ajoute le coach, si l’on veut ambitionner jouer un rôle intéressant dans ce championnat que l’on découvre, on sait pertinemment qu’on a l’obligation de remporter tous nos matches à Principiano, où, d’ailleurs, on demeure invaincus depuis plus d’un an…» Les joueurs du président Crespin, aussi ennuyeux soit ce premier revers, n’en sont pas pour autant déjà dos au mur. Et ont même, assurément, les moyens de renouer avec cette dynamique qui leur avait permis d’aller décrocher un inédit titre de champion de France de N3, l’an dernier. Les supporters, en tout cas, espèrent cet indispensable sursaut d’orgueil qui permettrait de renouer avec la victoire...