« Ce que Patrick a construit ici, c’est juste incroyable »
Novak Djokovic, numéro 1 mondial
Novak Djokovic avait 12 ans (en 1999) lorsqu’il laissa ses parents en Serbie pour intégrer l’académie de Nikola Pilic, à Munich. Une académie aujourd’hui disparue, mais où le numéro 1 mondial s’est construit sa carapace de champion. Résident monégasque, c’est en hélicoptère qu’il a rejoint hier son ami Patrick Mouratoglou. Pour un projet qui lui parle mais dont il n’est pas actionnaire.
Novak, votre premier sentiment en découvrant l’académie ?
Je n’étais pas venu sur le site depuis cinq ans. Le changement est impressionnant. Moi-même, j’ai grandi dans une académie en Allemagne. Je me rappelle de Becker et Ivanisevic qui venaient s’entraîner. Jouer à côté d’eux, c’était le rêve. Ce que Patrick (Mouratoglou) a construit ici, c’est juste incroyable. En France, vous avez le Centre national, à Paris. Mais une telle structure privée, c’est très rare. C’est même difficile à imaginer avant de tout découvrir dans la réalité. Hormis vous et Serena, pensezvous que d’autres grands joueurs vont venir s’entraîner ici ? Oui, la French Riviera est une destination très prisée des joueurs. Je vis à Monaco depuis dix ans. Le climat est fantastique, la qualité de vie sans égale. Si tu veux rester en Europe pour t’entraîner en hiver, c’est dur de trouver un endroit pas trop froid. Il y a la Côte d’Azur, l’Espagne… Pour la France et pour le sport en général, c’est une chance de pouvoir compter sur de tels équipements. Ici, tout le monde peut venir s’entraîner, tous les âges, tous les niveaux. A la fin de la journée, vous avez vécu une expérience très enrichissante.
Et vous-même, pensez-vous un jour ouvrir une académie ?
Pas sans Patrick ! (rires)… Oui, j’ai ça en tête. Mais cela nécessite beaucoup de compétences, la combinaison entre le sport et le business, et en ce moment je n’ai pas le temps de m’y pencher.