Christina et Martin, étudiants allemands, découvrent l’administration mandolocienne
Cela fait trois semaines que Christina Buchauer et Martin Michalka sont installés à Mandelieu et cela jusqu’à mi-novembre, fin de leur stage à la mairie. En couple, ils sont tous deux d’Ottobrun, la ville allemande jumelle de Mandelieu, étudiants dans une école qui forme les fonctionnaires allemands. Martin, qui était déjà venu à Mandelieu lors d’échange avec Ottobrun, a eu l’idée d’y revenir pour effectuer son stage, accompagné de sa fiancée. Pour eux, « être en France, sur la Côte d’Azur et dans une aussi belle ville que Mandelieu, c’est comme un rêve », ontils dit. Pour apprendre le fonctionnement de l’administration municipale, ils découvrent, chaque semaine, un service différent. Ils ont été étonnés de ne travailler que 35 heures ; chez eux, la durée hebdomadaire étant de 40. Ils ont aussi été épatés par l’organisation des services de la mairie, par le site de la ville et par l’application municipale pour aider les administrés dans leurs démarches. Ils apprennent beaucoup car, en Allemagne, le système est autre : « Les services d’une mairie sont répartis entre les représentants de partis politiques différents. Les écoles, par exemple, sont autonomes, elles ne sont pas gérées par les mairies ». Ce qui les a le plus déçus, ce sont les prix pratiqués dans la région qui restent élevés. En revanche, ils sont totalement sous le charme « du maire, des Mandolociens, de la douceur de vivre, du paysage, du soleil». Après leur travail, ils ne manquent pas une occasion d’aller à la plage et aussi de découvrir les spécialités culinaires: « Pour la première fois, nous avons mangé des fruits de mer et découvert le rosé, choses que nous n’avons pas l’habitude de consommer en Bavière », ont-ils souligné. Christina et Martin profitent de leur séjour pour visiter toute la région. Ils sont ravis de leur choix et «reviendront souvent à Mandelieu, pour leurs vacances, notamment pour la Fête du Mimosa», ont-ils précisé. Ils ont quand même hâte de retrouver leur famille à Ottobrun et, il va de soi, les bretzels « qui leur manquent tant».