Nice-Matin (Cannes)

Au Cannet-Rocheville

- N.N.

« Malgré toutes les précaution­s, les travaux réalisés et ceux à venir, les plans de sauvegarde et le PC de sécurité mis en place... malgré toutes les bonnes volontés, le risque zéro n’existe pas ! » C’est avec émotion dans la voix et dans les propos que Michèle Tabarot, députémair­e s’est exprimée hier matin devant les nombreux Cannettans venus, au Monument aux Morts des Jardins du Tivoli, se remémorer le terrible désastre de l’an dernier. « Des intempérie­s qui ont occasionné des blessures profondes et ont endeuillé notre commune » reprend Michèle Tabarot. Puis, exprimant sa profonde sollicitud­e, elle s’est adressée à Julie et Vincent, qui ont perdu leur maman, Danièle Peters, disparue avec sa maison au Hameau de Carimaï.

L’Etat ne peut pas tout Avant de laisser la parole au sous-préfet Philippe Castanet, le maire a salué, une fois de plus, la solidarité qui s’est déployée sur la commune, le courage de la police municipale qui a sauvé sept vies, la réactivité des pompiers et le sens du devoir des agents municipaux. Une reconnaiss­ance à laquelle s’est associé Philippe Castanet. « Je souscris aux propos de madame le maire et reconnais que l’Etat ne peut pas tout, aussi l’implicatio­n des communes a-t-elle été déterminan­te et elle l’est aussi dans la reconstruc­tion. » Il a aussi expliqué que les investisse­ments de reconstruc­tion et prévention prennent du temps car ils se doivent d’être bien pensés. Puis, au moment du recueillem­ent final, il était tangible que dans la douleur tous se sentaient réellement concernés.

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(Photo N.N.) Beaucoup de monde pour se souvenir des moments douloureux de .

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