Loheac et Ringelstein exposent leurs toiles salle des mariages
Deux femmes peintres sont mises à l’honneur, jusqu’à la fin du mois, dans la salle des mariages de la mairie de La Roquette-sur-Siagne. Entre paysages et abstractions, les toiles d’Élisabeth Loheac attirent par leurs douces vibrations. « Je suis manuelle, commente Élisabeth, kinésithérapeute à la retraite, ce sont mes doigts qui commandent comme ils ont toujours commandé ma vie. Je peins avec plusieurs pinceaux, couteaux, éponges. » Ses peintures prennent forme au gré de son inspiration et de ses humeurs. « La peinture c’est ma psychothérapie », s’exclamet-elle avec enthousiasme. Comme le dit Picasso, « l’art nous lave de la poussière du quotidien ». Un acte libérateur qui s’exprime à travers des tons beiges, gris, noirs, rouges ou bleus, selon ses envies. « Je peux passer deux heures ou trois ans sur la même toile, raconte l’artiste. Si la peinture est ratée je recommence tout à zéro. » Elle exposera à Théoule, Valbonne, Mandelieu, Châteauneuf-de-Grasse. Puis, c’est encore en projet à La Napoule en octobre, au Cannet-Rocheville avec l’ACA en septembre, puis Vallauris en juillet. Christine Ringelstein est issue de l’école des Arts décoratifs de Strasbourg et a enseigné la peinture et l’histoire de l’art dans plusieurs établissements scolaires à Strasbourg et à Paris. Ses toiles composées de pigments et acrylique, explosent de couleurs éclatantes de gaieté. « La couleur, c’est la vie », s’exclame cette Alsacienne séduite par la lumière du Sud. Les émotions, les lieux, les voyages, la lumière, l’inspirent. « Le peintre est une éponge qui restitue dans son oeuvre ses sensations, son inconscient, son âme… », souligne-t-elle. Elle expose régulièrement avec le centre des arts « Le Hangar » de Châteauneuf-deGrasse ou l’association Mapac (Music-arts-passion Azur Club), à Antibes, à Strasbourg, Tourette-surLoup, Saverne, Grasse… Des moments privilégiés pendant lesquels elle aime partager ses idées, ses sensations et ses impressions avec le public. « Donner de soi en exposant, telle est bien la richesse de l’art», commente Christine Ringelstein.