La majorité des victimes de l’attentat de Nice indemnisée ?
Lors de la séance de questions au gouvernement, la secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes a affirmé hier à l’Assemblée nationale que « la majorité des 2276 demandes d’indemnisation » à la suite de l’attentat de Nice « a été traitée ». Au total, « 11,8 millions d’euros ont été versés ». Juliette Méadel était interpellée par la députée des Alpes-Maritimes Marine Brenier. Celle qui est également adjointe au maire de Nice avait notamment demandé au gouvernement « pourquoi des provisions n’ont-elles pas été accordées dans l’urgence aux victimes de dommages corporels » et aussi « ce qu’il attendait pour définir le statut de victime psycho traumatique ». La secrétaire d’État lui a rétorqué que « les victimes ont d’abord besoin d’une reconnaissance de l’État, ce qui passe par un accompagnement psychologique » . Et de rappeler que « le gouvernement a mis en place la gratuité totale des soins psychologiques ». Juliette Méadel a par ailleurs rappelé que la présence sur les lieux de l’attentat le 14-Juillet n’était pas une condition sine qua non pour être considéré comme une victime: « Sur présentation d’un certificat médical produit par un spécialiste, toute personne qui n’aurait pas été sur la zone de danger aura droit à une indemnisation du FGTI (Fonds de Garantie des victimes des actes de Terrorisme et d’autres Infractions) ». Les circonstances du décès sont troubles et une enquête pour mort suspecte a d’ailleurs été ouverte au commissariat de Cagnes-sur-Mer. Hier, à h , un SDF a été retrouvé sans vie dans les parties communes d’un immeuble de la rue Jean-Antoine-Carlon, dans le centre-ville de Saint-Laurent-du-Var, par une habitante. Cet homme, âgé de ans, était connu à travers la commune et semblait trouver régulièrement refuge dans cette résidence. Un homme âgé de cinquante ans est décédé lundi après-midi à Toulon après avoir été renversé par une voiture. C’est le dramatique épilogue d’une altercation, à l’origine banale, entre usagers de la route. La scène s’est produite vers 16 h 30 sur l’avenue Aristide-Briand, à hauteur du cimetière de Lagoubran à l’ouest de Toulon. Les premiers témoignages recueillis par la police ont rapidement fait émerger l’hypothèse d’un acte intentionnel, alors que l’individu au volant du véhicule en cause avait pris la fuite. Ces témoins ont décrit une altercation entre la victime – passager d’une camionnette – et le conducteur d’un Renault Espace. Le différend aurait éclaté à cause de la manière de conduire de ce dernier. Les insultes auraient fusé de part et d’autre, notamment quand les véhicules se sont retrouvés côte à côte à un feu rouge puis dans les ralentissements de cet axe très fréquenté entre La Seyne et Toulon. Le quinquagénaire a fini par sortir de la camionnette, muni d’un bâton ou d’une batte de base-ball. Le conducteur du Renault Espace aurait alors effectué une manoeuvre pour dépasser le véhicule arrêté. Sans se soucier de la présence du passager devenu piéton, violemment percuté. À l’aune de ces troublantes indications, la brigade accidents et délits routiers de La Garde était dessaisie de l’affaire dès hier matin, au profit de la sûreté départementale (SD) où une enquête pour « homicide volontaire » a été ouverte.
Le fugitif arrêté dans la soirée
Entre-temps, le conducteur a été appréhendé. Des policiers de la brigade anticriminalité (Bac) de Toulon ont repéré son Renault Espace dans un parking souterrain, dans le quartier Bon-Rencontre à Toulon-ouest. Le jeune homme, 21 ans, sortait du domicile de sa petite amie quand il a été interpellé dès lundi soir. Devant les enquêteurs de la SD, le suspect aurait déclaré avoir eu peur et pris la fuite. Il n’aurait pas le sentiment d’avoir percuté la victime, selon sa version des faits. La garde à vue du mis en cause a été prolongée hier. Le suspect devrait être présenté à un juge d’instruction cet après-midi au tribunal de Toulon.