Nice-Matin (Cannes)

Les Azuréens saluent notre « Guiguy » Bertolino Du Ray à l’Allianz, le Gym “per toujou” !

Médias, politiques, scène culturelle et sportive... Les hommages pleuvent depuis l’annonce du décès de notre ami et reporter à l’âge de 42 ans. L’Allianz Riviera saluera sa mémoire dimanche La scène musicale sous le choc

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Effondrés », « que la vie est injuste », « quelle tristesse de partir si tôt », « de tout coeur avec sa femme et son fils... » Les messages de soutien pleuvent par centaines, depuis dimanche, procurant un peu de réconfort au coeur de ses proches et collègues. Des messages empreints d’une profonde empathie et d’une gentilless­e infinie, à l’image d’un mec bien, parti trop tôt. Le décès brutal de Guillaume Bertolino, reporter à Nice-Matin, jeune papa âgé de  ans, a suscité une vague d’émotion à travers la Côte d’Azur. De toutes parts. De tous bords. Reflétant l’incroyable richesse de la carrière et de la vie de « Guiguy ». Cette vague d’émotion a déferlé par SMS, par mail, sur Facebook ou Twitter. Hommages unanimes de la classe politique, de la scène culturelle, des mondes médiatique ou sportif. Bribes de portraits qui dessinent l’homme et le journalist­e, indissocia­bles. Souvenirs émus de ce grand journalist­e qui a dignement suivi les traces de son père Georges, couvert des faits d’actualité majeurs tels que le -Juillet, participé aux grands combats de Nice-Matin, croqué sa ville de Nice et la vie avec une même passion. Le Nice Jazz Festival a salué la mémoire de l’un de ses plus fidèles chroniqueu­rs. L’Allianz Riviera s’apprête à honorer l’un des plus fervents supporters du Gym. France Bleu, France  ou Azur TV ont consacré un sujet à leur confrère, unanimemen­t salué par ses pairs. Une source de force, d’espoir, d’optimisme « à la Guiguy » pour sa femme Christelle, son fils Matthieu, ses frères d’armes Jef et Eric, et tous ses proches et amis bouleversé­s. Une source d’inspiratio­n pour perpétuer les bonnes ondes de notre « Berto ». Quelle que soit leur position sur l’échiquier politique, les élus locaux ont exprimé leur émotion face à la disparitio­n de Guillaume, qu’ils ont côtoyé sur le terrain au quotidien. Tous adressent leurs condoléanc­es à sa famille, ses amis, ses collègues, et rappellent quelques souvenirs de ce grand reporter.

« L’un des plus doués »

« Plus qu’un métier, le journalism­e était pour lui une passion. Il s’y épanouissa­it, tout comme son père Georges Bertolino, son modèle, qui nous a également quittés, en 2011. Polyvalent, passionné de football, de musique, de la vie en général, Guillaume était un grand journalist­e, l’un des plus doués de sa génération. Je garderai de lui le souvenir d’un homme sincère, attachant et profondéme­nt humain. Il laissera un vide immense. » Eric Ciotti, président du conseil départemen­tal des Alpes-Maritimes

« Une perte pour Nice »

« Guillaume était à la fois un journalist­e et un homme engagé de grande qualité. Il s’est toujours battu pour défendre la pérennité et l’éthique de son journal Nice-Matin. Son amour pour sa ville était sans borne. Sa gentilless­e était connue de tous et sa jovialité, une exigence de vie. C’est une perte pour le journal Nice-Matin. C’est une perte pour Nice. » Christian Estrosi, président de la Métropole Nice Côte d’Azur

« Honnêteté intellectu­elle »

« J’appréciais l’homme, le journalist­e. La qualité et la franchise de nos échanges, sur des sujets variés, m’avaient fait apprécier sa curiosité, son sens de la précision et du détail, lorsque celui-ci fait sens, ainsi que sa discrétion et son honnêteté intellectu­elle. » Philippe Pradal, maire de Nice

« Un grand profession­nel »

« Ma stupéfacti­on est grande à l’annonce du décès de Guillaume Bertolino. Je l’appréciais pour sa grande connaissan­ce du milieu de la montagne, de la nature, de la politique et son sens de l’équité avec un grand profession­nalisme dont il faisait preuve dans son métier. » Charles-Ange Ginésy, député de la 2e circonscri­ption, 1er vice-pdt du Départemen­t

« Passion de grand gamin »

« Très ému d’apprendre la disparitio­n de Guillaume Bertolino. Sa bonne humeur et sa passion de grand gamin nous manquent déjà. » Xavier Garcia, secrétaire départemen­tal du PS, sur Twitter

« RIP Guillaume ! »

« J’avais beaucoup d’estime pour cet homme. En tant que journalist­e, il n’a pas toujours répondu à mes attentes pour rendre compte de telle ou telle action. Je ne lui en ai jamais voulu. Je connaissai­s sa rigueur et son éthique. J’en concluais que ce jourlà, je n’avais pas été suffisamme­nt bon ou suffisamme­nt clair. Je savais qu’il était juste. Il va beaucoup nous manquer. RIP Guillaume ! » Patrick Allemand, conseiller municipal et métropolit­ain de Nice

« Tu pars déjà ? »

« Guillaume Bertolino, tu pars déjà... ? Tu illustrais le meilleur pour demain, cette jeunesse avide de devenir, généreuse dans ces partages, exigeante pour son avenir. Tu nous as offert le meilleur de toi. » Christiane Dorejo, conseillèr­e municipale et métropolit­aine de Nice L’OGC Nice a perdu un proche, un ami, un supporter. Brillant grand reporter, Guillaume Bertolino était aussi un fou du Gym - “Per toujou !” C’est lui qui avait chroniqué pour Nice-Matin, avec passion, la genèse de l’Allianz Riviera. Très touché par sa disparitio­n, le club niçois a décidé de lui dédier le match de dimanche (coup d’envoi à  h). Guillaume sera donc à Nice-Metz. Son visage illuminera le grand écran de l’Allianz avant la rencontre, et un hommage résonnera jusque dans nos coeurs. Christelle, l’épouse de Guillaume, et leur petit Matthieu vivront ce moment d’éternité des tribunes. Grâce au président Jean-Pierre Rivère et à sa directrice de la communicat­ion Virginie Rossetti, les familles du Gym et de Nice-Matin marchent main dans la main. Ensemble dans l’épreuve. Hier, sur son site web, l’OGCN a évoqué « notre » Guillaume et confié toute sa peine. Pleurant un fidèle qui, Il ne vivait pas seulement la musique. Il l’écrivait. Et il l’orchestrai­t parfois, allant jusqu’à monter un festival solidaire au Palais Nikaïa ou au Théâtre de Verdure de Nice. Le jour de son décès, Guillaume aurait dû suivre à New York la consécrati­on de Piaf ! Le spectacle, si sa santé n’en avait décidé autrement. « A jamais dans nos coeurs ... tu laisses un vide immense ! @GuiguyAtta­ck cette représenta­tion au Carnegie Hall était pour toi », a tweeté le producteur Gil Marsalla. L’un des nombreux amis que comptait « Guiguy » au sein de la scène locale, des Panda Events au Palais Nikaïa en passant par le Nice Jazz Festival. Un festival qu’il a chroniqué avec passion, et qui, à l’instar de nombreux musiciens et producteur­s, lui a dédié un hommage sur Facebook. « Guillaume faisait partie à part entière de la famille du NJF. Il a écrit quelques uns des plus beaux papiers du Nice Jazz Festival. Il laissera un vide immense lors des prochaines éditions. » pour fêter la fin de son célibat, avait été conduit par ses amis les yeux bandés au stade du Ray. Il y avait joué les ramasseurs de balle l’espace de  minutes.

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(Photos DR) Guillaume Bertolino. Un garçon unanimemen­t loué. Guiguy le nissart, le fou du Gym. Son visage plein de rage de vaincre sera projeté, ce dimanche, à l’Allianz Riviera.

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