Nuits du Sud : Lavilliers parrain du «Printemps»
La première édition de la déclinaison printanière des Nuits du Sud de Vence s’annonce prometteuse, avec plein de découvertes et des légendes comme The Temptations ou Bonga
Le contenu de la première édition du « Printemps des Nuits du Sud», du 30 mars au 8 avril à Vence, place du Grand-Jardin sous chapiteau, vient d’être révélé par le directeur artistique du festival, Téo Saavedra. Ce rendez-vous inédit sera placé sous le parrainage d’un artiste qui compte dans la chanson française, Bernard Lavilliers . Ce dernier se produira d’ailleurs pour l’ouverture du festival, le jeudi 30 mars. Une présence exceptionnelle, généreuse, qui correspond à un beau cadeau : le Stéphanois a en effet des obligations au Japon à cette époque de l’année et, malgré cela, il chantera devant le public azuréen. Chapeau l’artiste…
Des concerts à déguster à l’abri
Habitué du festival dans sa version estivale, Lavilliers ne sera pas le seul à s’être déjà produit place du Grand-Jardin. Les aficionados des « Nuits » vençoises retrouveront ainsi avec grand plaisir deux autres showmen d’exception : le grand chanteur angolais Bonga et Ben l’Oncle Soul. De quoi réchauffer assurément les températures printanières ! En dehors de ces trois invités, tous les autres artistes à l’affiche feront leur présentation en terre vençoise. Parmi eux, des artistes de premier choix, comme l’Américaine Leyla Mc Calla, l’Éthiopien Mulata Astatke ou le quartet de Michel Jonasz composé du gratin du jazz français. On le sait, ce premier rendez-vous printanier aura la particularité de se dérouler à l’abri, dans une sorte de cabaret en bois et toile à l’ancienne, à l’atmosphère garantie chaleureuse et poétique. Baptisé « La Carpa » (la tente, dans la langue de Cervantès), le lieu accueillera chaque soir deux artistes ou groupes d’artistes, voire trois. Une seule exception à la règle le mardi 4 avril, avec la prestation en one-woman-show de Sophia Aram, l’ex-croqueuse d’actualité sur Inter s’intéressant aujourd’hui aux travers des Français.
D’autres formes d’art à l’avenir
Pour l’année de ses 20 ans, les « Nuits du Sud » s’offrent donc un nouveau challenge : animer la cité des arts en basse saison. La barre a été placée haute en terme de plateau, avec un savant mélange de noms connus et inconnus ou presque, marque de fabrique du programmateur. « Ce festival printanier est un enfant des Nuits du Sud. Sans le rendezvous estival, sa réputation dans le milieu artistique, il n’aurait pu se faire, confie Téo Saavedra. Mais ce sera un enfant à part entière, appelé à l’avenir à s’ouvrir sur d’autres horizons comme la danse, le hip-hop, etc. ». Bienvenue au nouveau né !